Territoriales: "Il y aura un dialogue" avec l'exécutif de Corse

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a affirmé lundi qu'il y aurait "un dialogue" avec l'exécutif choisi par les Corses lors des élections territoriales, après la large victoire de la liste nationaliste au premier tour.

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"A l'issue du second tour de scrutin, le gouvernement travaillera avec l'exécutif qui aura été choisi par les électeurs corses, comme il travaille avec les exécutifs qui sont à la tête des autres régions françaises", a affirmé Benjamin Griveaux.

"Il y aura un dialogue", a-t-il ajouté, tout en reconnaissant "des enjeux spécifiques" à la Corse.

Le porte-parole était interrogé à propos de la demande de l'autonomiste Gilles Simeoni et de l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, dont la liste est arrivée largement en tête du 1er tour des élections territoriales dimanche, "d'ouvrir des discussions" en excluant l'indépendance de l'île dans l'immédiat.

Intervenants : Eric Ciotti Député LR des Alpes Maritimes ; François Pupponi Député de Sarcelle. Reportage : MORET Dominique ; PICHARANT Steven ; LABBE Francoise ; SEBAYHI Alexandra.


Les enjeux du territoire de la Corse 

Benjamin Griveaux a répondu en observant que le résultat du premier tour avait été "clair et sans appel" avec une "large avance" pour la liste conduite par Gilles Simeoni.

Mais il a aussitôt rappelé qu'un second tour se tiendrait dimanche prochain et souligné qu'il s'agissait d'une "élection territoriale dont les enjeux sont les enjeux du territoire de la Corse: le développement économique, l'accès aux soins, la question des transports"..., jugeant que "c'est d'abord là-dessus que sont amenés à se prononcer les électeurs corses".

Interrogé sur l'hypothèse d'une indépendance à terme de la Corse, Benjamin Griveaux a souligné que "celui qui a conduit la liste (...), à savoir Gilles Simeoni, n'a pas exprimé le souhait d'aller vers une Corse indépendante".

Quant à la demande de Jean-Guy Talamoni d'une amnistie pour les "prisonniers politiques" corses, il a répondu que "les lois de la République doivent être respectées", disant à nouveau attendre de voir "les paroles qui seront celles du future exécutif".
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