A trois jours du second tour des élections territoriales, les candidats continuent de battre la campagne. L'enjeu, mobiliser l'électorat et en particulier les abstentionnistes. A droite, Jean-Martin Mondoloni veut se placer en leader d'une opposition forte.
Un électeur sur deux n'a pas voté dimanche dernier, un record pour ce type de scrutin... Comment mobiliser l'électorat de droite qui n'est pas allé voter ?
Jean-Martin Mondoloni et ses colisitiers ont décidé de s'adresser aux abstentionnistes au travers des médias. Une conférence de presse doublée d'une rencontre avec ses soutiens.
"50 % du corps électoral ne s'est pas déplacé dimanche dernier. Indéniablement le programme des nationalistes ne les a pas convaincu. Cependant le danger d'un pouvoir absolu pouvant devenir totalitaire est une réalité", écrit le leader de "La voie de l'avenir, a strada di l'avvene"
Conférence de presse de l'entre-deux-tours | 50 % du corps électoral ne s'est pas déplacé dimanche dernier. Indéniablement le programme des nationalistes ne les a pas convaincu. Cependant le danger d'un pouvoir absolu pouvant devenir totalitaire est une réalité! #jmm2017
— J M MONDOLONI (@jmmondo) 7 décembre 2017
Objectif: trouver la force de repartir à la recherche de votants potentiels et pour motiver ces derniers, le leader de la droite régionaliste prend le temps de réexpliquer les enjeux de l'élection.
"C'est un appel à la mobilisation, à un sursaut d'orgueil démocratique, parce que l'hégémonie, le fait majoritaire est préoccupant. (…) Je souhaite que dans l'opposition nous puissions avoir une forte légitimité."
Avec 45,36% des voix, la coalition des autonomistes de Gilles Simeoni et des indépendantistes de Jean-Guy Talamoni a largement devancé les deux listes de droite et celle de La République en Marche, réalisant un nouveau score historique, prélude à une très probable prise de contrôle de la nouvelle collectivité territoriale unique qui naîtra en janvier 2018.