La fédération de foot a lancé une enquête après des incidents qui se seraient déroulés après la rencontre GFCOA-Paris FC
Un dirigeant du GFCOA aurait aggressé l'entraîneur
Que s'est-il passé après la rencontre de National Gazélec-Paris FC, le 11 mai dernier ? L'entraineur parisien, Alain Mboma, dit avoir été violemment agressé et menacé à son retour à l'hotel par Christophe Ettori, directeur sportif du GFCOA, suspendu de fonctions officielles pour une autre affaire.
Que s'est-il passé après la rencontre de National Gazélec-Paris FC, le 11 mai dernier ? L'entraineur parisien, Alain Mboma, dit avoir été violemment agressé et menacé à son retour à l'hotel par Christophe Ettori, directeur sportif du GFCOA, suspendu de fonctions officielles pour une autre affaire.
L'entraîneur du Paris FC Alain Mboma a annoncé mardi 15 mai son intention de porter plainte après avoir été victime d'une agression physique.
"Il m'a foncé dessus et m'a fait tomber en arrière (...) On s'est retrouvés tous les deux par terre. Ca s'est passé très vite", a raconté Alain Mboma ajoutant avoir alors reçu des coups de pied dans le dos. "Ce que je veux c'est que cette personne n'ait plus rien à faire dans le foot" a expliquer l'entraîneur de Paris.
Il a par ailleurs confirmé que des personnes qui l'accompagnaient avaient été menacées par des hommes armés.
La FFF va lancer une instruction
La commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) devrait examiner mercredi 16 mai les premiers rapports sur cette affaire.
L'instance disciplinaire de la FFF devra chercher s'il y a un lien direct entre le match et l'agression décrite par Alain Mboma, si le car des Parisiens a bien été suivi par une ou des personnes à scooter depuis le siège du Gazélec, et voir s'il y a lieu d'engager la responsabilité de personnes au club corse.
Des accusations farfelues pour le GFCOA
Le président du Gazélec Ajaccio, Fanfan Tagliaglioli a qualifié mardi de "farfelues" les accusations de l'entraîneur du Paris FC: "C'est une altercation de rien du tout qui a duré trente secondes".
Selon le président du Gazélec, "l'origine de l'altercation vient du fait qu'un joueur du Paris FC a un peu provoqué un supporteur de chez nous, sur le parking du stade. Ensuite, il y a une petite échauffourée devant l'hôtel où résidait le Paris FC. C'est tout".
Concernant l'accusation formulée par Alain Mboma, qui parle d'un homme armé durant l'altercation, le président du Gazélec assure que "Mboma rêve. Il a dû regarder trop de films policiers".