La Corse résiste à la crise grâce à la bonne santé du tourisme, un secteur fragile mais qui ne cesse de se développer.
La Corse devrait connaitre en 2012 la plus forte croissance hexagonale, 1%. C'est ce qui ressort d'une étude menée par le cabinet d'analyse économique et de conseil Asterès, confirmant une tendance déjà relevée par l’Insee. Après plusieurs années de stagnation, l'économie insulaire a décollé et figure parmi les plus dynamiques de France.
1% c'est peu, même moitié moins que l'année dernière (2%) mais c'est déjà une croissance dans une région où le PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant est l’un des plus faibles de France métropolitaine. Avec 23 800 euros (Insee 2009), le PIB par habitant demeure plus faible que la moyenne des régions françaises de province à 25 949 euros.
Principal atout de l’île de Beauté, son tourisme, un secteur qui se porte mieux que jamais. Même si, rappellent les économistes locaux, son équilibre est fragile, assujetti aux aléas météo et surtout sociaux. Autre point fort de