Jacques Mariani est soupçonné d'avoir voulu aider son rival Ange Toussaint Federici
Mise en examen de Jacques Mariani
J. Mariani est soupçonné d'être internvenu auprès des témoins dans le procès de la tuerie des Marroniers depuis la cellule où il purge une peine de 15 ans prison. Jacques mariani présenté comme un rival d'Ange Toussaint Federici conteste.
Jacques Mariani a été présenté mercredi devant des juges d'instruction marseillais pour son implication présumée dans une affaire de subornation de témoin qui avait entraîné mi-octobre l'ajournement d'un procès dans le Var.
Fils d'une figure décédée du banditisme corse, Mariani, qui purge actuellement à la maison d'arrêt de Saint-Maur (Indre) une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour assassinat, avait été placé en garde en vue mi-octobre dans ce dossier. Mais il n'avait pas été mis en examen ni placé sous le statut de témoin assisté à l'issue de cette garde à vue dans les locaux de l'Office central de la lutte contre la criminalité organisée à Nanterre. Il est finalement déféré mercredi à partir de 14H00 au parquet de Marseille. Jacques Mariani est soupçonné d'avoir voulu aider son rival Ange Toussaint Federici, en intervenant auprès d'un témoin cité à comparaître à son procès en appel, en octobre à Draguignan (Var), pour le triple homicide du bar des Marronniers à Marseille en 2006. Ce témoin, Karim Boughanemi, est détenu dans la même prison que Mariani, lui aussi pour meurtre. Les soupçons de subornation de témoin avaient entraîné une suspension des débats. Federici avait finalement été condamné le 16 octobre à 30 ans de réclusion. Jacques Mariani, l'un des détenus les plus surveillés de France, est entendu mercredi par les magistrats Thierry Azéma et Christophe Perruaux en charge de cette information judiciaire pour "faux témoignage aggravé, complicité et association de malfaiteurs", dans laquelle six personnes ont déjà été mises en examen et écrouées. Selon son avocat Me David Metaxas, du barreau de Lyon, son client n'a rien à voir dans cette affaire. "Je peux objecter à sa mise en examen que la plupart des détenus de la centrale de Saint-Maur savent que les deux hommes (Boughanemi et Mariani, NDLR) n'entretenaient aucune relation. Nous contestons formellement les faits", a-t-il déclaré à l'AFP (Source: AFP)