Dans un communiqué authentifié, le FLNC-Union des combattants revendique les sept attentats contre des grandes surfaces.
Série d'attentats contre des grandes surfaces
Sept attentats à l'explosif ont été commis dans la nuit de dimanche à lundi dans la région ajaccienne et en Haute Corse. Cinq magasins Leclerc, un Casino et Décathlon ont été visés. Les dégâts sont légers.La piste d'un mouvement clandestin semble privilégiée.
Le Front de libération nationale de
Les clandestins s'en prennent aux patrons de ces enseignes et réclament des baisses de prix significatives.
Le FLNC a déclaré que ces actions contre sept supermarchés en Corse-du-Sud et en Haute-Corse, "s'inscrit dans le droit fil des luttes sociales et syndicales de notre peuple face aux relais multiples du colonialisme français en Corse".
Dans la nuit de dimanche à lundi, les sept attentats avaient visé des magasins de la grande distribution, cinq Leclerc, un Géant Casino et un Décathlon. Ces actions n'avaient fait aucun blessé et occasionné des dégâts légers - devantures et vitres cassées, rideaux métalliques détruits. La section anti-terroriste du parquet de Paris a été saisie du dossier.
L'organisation armée clandestine a justifié ces attentats par les prix pratiqués par la grande distribution "qui n'ont jamais été aussi élevés en Corse", en parlant "de hausses sans aucune mesure avec les nécessités de la saison touristique". Le FLNC, opposé à "toute nouvelle implantation de grande surface" au détriment "du commerce de proximité corse", a ajouté que "le peuple corse n'a pas vocation à supporter les excès des appétits des grands actionnaires de la grande distribution". Le FLNC a lancé un ultimatum à ces enseignes, "tenants du profit à tout prix", de "baisser significativement les prix pratiqués (...) avant le mois de décembre 2012".
La Corse est la région de France qui possède le plus grand nombre de supermarchés par rapport à sa population de 306.000 habitants. Depuis le début de l'année, l'organisation clandestine a revendiqué une vingtaine d'attentats en mai contre des résidences secondaires dans diverses régions de l'île et le plasticage en juillet à Balistra (Corse-du-Sud) contre un complexe immobilier appartenant à un banquier parisien, accusé de faire de la spéculation.