Législatives, entretiens de campagne

Dans le cadre des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, découvrez qui sont les candidats en lice en Corse.

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Entretien de campagne : Joseph Risticoni

Dans le cadre des prochaines élections législatives les 10 et 17 juin, la rédaction de France 3 Corse reçoit un invité chaque soir jusqu'au 1er tour. Pour commencer ces entretiens, Jean Vitus Albertini reçoit Joseph Risticoni, candidat Front national dans la circonscription d'Ajaccio.

Les élections législatives permettent le renouvellement des 577 députés de l'Assemblée Nationale. En Haute-Corse, ils sont 7 candidats dans la 1ère circonscription, 6 dans la 2ème a briguer la fonction. En Corse-du-Sud, 10 candidats sont en lice dans la 1ère circonscription et 8 dans la 2ème.

France 3 Corse vous propose de les découvrir.

Paul Giacobbi : Fort d'une majorité dans 12 des 18 cantons de la circonscription, c'est assez sereinement que Paul Giacobbi (PRG/PS) se présente pour un troisième mandat. D'autant que le président du conseil exécutif de l’Assemblée de Corse pourra compter sur tout l'appui de son suppélant, Joseph Castelli, le président du conseil général de la Haute-Corse, pour l'emporter.

Sauveur Gandolfi-Scheit : Le député sortant Sauveur Gandolfi-Scheit (UMP) et maire de la commune de Biguglia brigue un second mandat dans la première circonscription de Haute-Corse. Il espère le report des voix en faveur de Nicolas Sarkozy lors des dernières présidentielles, 56% dans cette même première circonscription, et fait campagne sur son bilan. 

Simon Renucci : Détenteur de la circonscription depuis 2002, Simon Renucci n'aura pas la partie facile face à l'UMP, Laurent Marcangeli qui devrait récolter les voix du FN. Le candidat Corse social démocrate pourra quant à lui compter sur l’ensemble de la gauche. Le Front de gauche, présent au premier tour, se ralliera à lui sans difficultés pour le second tour.

Camille de Rocca Serra : La 2ème circonscription de Corse-du-Sud est à droite depuis 36 ans. Si Camille de Rocca Serra (UMP) a été élu dès le premier tour il y a 5 ans, sa situation politique s'est dégradée depuis. On lui reproche localement son manque d’investissement, et régionalement les échecs de la Droite. Face à lui, le député sortant retrouve son principal adversaire le nationaliste, Jean-Christophe Angelini.

Dominique Bucchini : La Gauche se présente divisée dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud. D'une part le Conseiller exécutif et maire de Propriano, Paul-Marie Bartoli (divers gauche) et d'autre part, le président de l’Assemblée de Corse, Dominique Bucchini, sous la bannière du Front de Gauche.

Gilles Simeoni : Le dirigeant nationaliste de Femu a Corsica bascule de la 2ème circonscription à la 1ère circonscription de Haute-Corse, en vue des prochaines municipales. Mais celui qui se qualifie "d’autonomiste anti système" espère encore profiter de l’élan des régionales de 2010 pour être au second tour. Gilles Simeoni pourra également compter sur les soutiens de son suppléant, Jean-Baptiste Arena.

Stéphanie Grimaldi : Auteur d'une belle élection en 2007, la candidate UMP a tardé à annoncer son suppléant, Jean-Baptiste Castellani, ne pouvant plus compter sur le soutien de Pierre Guidoni. Le maire et conseiller général de Calenzana a depuis rejoint la majorité départementale au sein du conseil général de Haute-Corse. Stéphanie Grimaldi veut défendre les arrêtés Miot et demande aux électeurs sarkosystes de confirmer leur choix.

Jean Zuccarelli : Sous la bannière PRG-PS, c'est la première participation dans une élection à scrutin uninominal pour le jeune président de l'Agence du développement économique de la Corse (ADEC), qui ambitionne de reprendre le siège de son père, perdu en 2007, après quatre mandats sans partage. Jean Zuccarelli pourra compter sur le soutien affiché de Paul Giacobbi (PRG), président de l’exécutif de la CTC.

Laurent MarcangeliLaurent Marcangeli est le candidat UMP dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud. Contrairement à 2007, la droite se présente unie. Le conseiller général et conseiller municipal d'Ajaccio devrait récupérer les voix du Front National dès le premier tour et celle de l'électorat centriste au second tour. Cela sera-t-il suffisant pour faire face au député PS sortant Simon Renucci ?

Jean-Christophe Angelini : Le conseiller territorial est comme en 2007, candidat dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud, où Camille de Rocca-Serra (UMP) avait été élu dès le premier tour, mais depuis sa situation électorale s’est sérieusement détériorée. Jean-Christophe Angelini compte fédérer tous ceux qui ont intérêt à la chute du député sortant, à Droite comme à Gauche.

Estelle Massoni : Candidate du Front National dans la 2ème circonscription de Haute-Corse avec Anthony Escobar comme suppléant. A 26 ans, Estelle Massoni a déjà une petite expérience de campagne. Elle était candidate aux cantonales de 2011 dans le Fiomorbu et 2ème de la liste aux régionales du Front National.

Paul Leonetti : Militant de Corsica Libera, le commerçant ajaccien est candidat dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud. Paul Leonetti affirme que la Corse est à la dérive socialement, conduite par une classe politique incapable de se renouveler. Il ne s'estime pas en contradiction avec les élus modérés (Femu a Corsica) et appelle plutôt à l’union des forces nationalistes pour proposer une alternative.

Jean-Philippe Antolini : Candidat Corsica Libera dans la 1ère circonscription de Haute-Corse, Jean-Philippe Antolini  axe sa campagne sur deux thèmes, la vie chère et la lutte contre la spéculation immobilière. Corsica Libera propose la mise en place d'une citoyenneté corse basée sur dix ans de résidence pour avoir accès à l’emploi et à la propriété.

Paul Quastana : Candidat pour Corsica Libera dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud, Paul Quastana repart à la bataille après 2007, où il avait obtenu 7,8% des voix (2242 suffrages). Le candidat affiche sa détermination à battre le député sortant UMP, Camille de Rocca Serra, élu depuis 2002, réélu en 2007 au 1er tour. La circonscription est à droite depuis sa création en 1976…

Michel Stefani : voilà un habitué des législatives. Pour sa quatrième participation à ces élections, c'est sous la bannière du Front de Gauche que le candidat communiste Stefani se présente dans la 1ère circonscription de Haute-Corse, avec pour objectif de créer les conditions pour que la gauche réussisse sa politique de changement. Mesure phare avancée par Michel Stefani s’il devait être élu, proposer une loi pour bloquer prix et loyer en Corse.

Paul-Antoine Luciani : L'élu communiste à la mairie d’Ajaccio est candidat dans la 1ère criconscription de Corse-du-Sud pour le Front de Gauche. Pour sa troisième candidature à la députation, le premier adjoint d'Ajaccio aura face à lui... le maire de la ville et député sortant Simon Renucci (DVG). Paul-Antoine Luciani mise sur la récupération du vote Front National aux élections présidentielles pour gonfler les chiffres de la Gauche.

Xavier Luciani : Adjoint au maire de Ghisonaccia et conseiller territorial, le candidat de "Femu a Corsica" brigue un mandat de député dans la 2ème circonscription de Haute-Corse. Xavier Luciani souhaite profiter de l'arrivée de la gauche au pouvoir pour redéfinir les rapports de force entre la Corse et Paris. Un vœu qui peut sembler pieu alors qu’en face, le sortant Paul Giaccobbi se représente pour un troisième mandat.

Paul-Marie Bartoli : Le maire de Propriano et président de l'Office des Transports est le candidat PS-PRG dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud. Un pari pour le candidat socialiste, Paul-Marie Bartoli, qui non seulement ne sera pas seul sous cette bannière, mais devra faire avec une circonscription enracinée à droite.

Bernard Angelini : Comme ses homologues du Front National, candidat dans les trois autres circonscriptions de l’île, Bernard Angelini mise sur l'effet Marine Lepen et en appelle aux 25% de Corses qui ont voté FN aux présidentielles pour faire un score dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud. Bien placée dans sa profession de foi, la préférence nationale d’accès à l’emploi, au logement, et aux aides sociales.

Romain Colonna : Femu a Corsica est engagé dans les quatre circonscriptions de Corse. Dans la 1ère de Corse-du-Sud, c'est Romain Colonna qui défendra les couleurs du parti. Pur produit de l'Université de Corse, où il est désormais enseignant-chercheur en langues et cultures régionales, le jeune candidat dénonce l'immobilisme des partis politiques traditionnels en Corse, qui "ne défendent jamais les intérêts nationaux du peuple corse".

Tony Cardi : "La Corse est une terre chrétienne faite d'églises et de clochers, elle n'a pas vocation à devenir une terre d'islam faite de mosquées et de minarets". Le secrétaire départemental du Front National de la Haute-Corse est candidat dans la 1ère circonscription du département. En 2007, Tony Cardi avait obtenu 3,21% des voix et espère le report des voix du FN pour les présidentielles en Corse.

Pierre-Antoine Tomasi : Première candidature pour le candidat nationaliste de Corsica Libera dans la 2ème circonscription de la Haute-Corse. Fidèle au laïus indépendantiste, Pierre-Antoine Tomasi et sa suppléante Véronique Orsini souhaitent renforcer l'accès des Corses au foncier, à l'emploi et lutter contre la précarité. Contrairement à 2007, il faudra cependant faire avec une dissidence nationaliste, Femu A Corsica présentant un candidat de son côté.

Jean-François Baccarelli : Retour du candidat écologiste dans la 1ère circonscription de la Haute-Corse, où il s'était présenté en 2007 sous les couleurs du Parti Ecologiste Indépendant, totalisant 3,6% des voix, soit un millier d’électeurs. Ecarté du parti depuis pour ses prises de position sur l'immigration et la religion, Jean-François Baccarelli a pour suppléant Jean-Jacques Canioni.

Jean-Marc Cresp : Le président de la fédération du Parti radical est naturellement candidat dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud au nom du Parti Radical Valoisien. Bien que ne faisant plus parti de l'UMP, le PRV se situe clairement à droite. De quoi peut-être brouiller les cartes des électeurs, alors que se posent dans la même circonscription, les candidatures de Laurent Marcangeli pour l'UMP et de José Risticoni pour le Front National.

Marie-Jeanne Fedi : Le Front de Gauche présente une candidate dans la 2ème circonscription de Haute-Corse, Marie-Jeanne Fedi et son suppléant Charles Casabianca. Cette conseillère territoriale à l'Assemblée de Corse et conseillère municipale de Vescovato ambitionne de faire mieux qu'en 2007, où le candidat de l’époque, François Riloacci et le Parti Communiste totalisait 3.5% des voix.

Joseph Risticoni : Le candidat du Front National dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud part pour ces élections en tandem avec Michel Leca, secrétaire départemental du FN. Les électeurs ont pu découvrir Joseph Risticoni lors des municipales de 2008, où étiqueté UMP, il figurait sur la liste de José Rossi. Aujourd’hui le candidat Risticoni mise sur la vague bleue des présidentielles pour le porter à la députation.

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