Nouvel assassinat, les réactions politiques

Les réactions politiques à l'assassinat du président de la CCI de Corse-du-Sud, Jacques Nacer.

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Visite ministérielle, les réactions politiques

Les ministres de l'Interieur et de la Justice ont rencontré plusieurs élus insulaires. Depuis plusieurs semaines ils ont lancé un appel à l'Etat pour lutter plus afficacement contre cette violence et le crime organisé. Comment ont-ils réagi aux annonces faites aujourd'hui ?

Voici des réactions politiques à l'assassinat du président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Corse-du-Sud, Jacques Nacer, survenu le mercredi 14 novembre 2012 en plein centre ville d'Ajaccio, le 17ème dans l'île depuis janvier, le 4ème en un mois.

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur, sénateur et président d'honneur du MRC : "Je dirais que cet assassinat est le résultat de la démission des gouvernements depuis très longtemps. Il fallait maintenir un cap qui est l'Etat de droit. Il n'y a pas d'autres réponses au déchaînement de cette violence imbécile qui prend en otage toute l'île. C'est la loi de la peur, c'est l'Omerta. Quiconque exerce une fonction le fait sous pression, y compris les juges. Je ne parle pas des autres professions. Il y a une porosité entre l'indépendantisme et le nationalisme, et d'autre part le banditisme, que d'autres que moi ont dénoncée il y a très longtemps, en particulier deux leaders indépendantistes, (François) Santoni et (Jean-Michel) Rossi, qui l'ont payé de leur vie. Je crois que l'Etat doit être ferme et j'attends du gouvernement qu'il soit ferme et qu'il ne ressuscite pas une nouvelle mouture du statut de la Corse comme le souhaitent les élus de l'Assemblée territoriale".

Florian Philippot, vice-président du Front national : "Je pense qu'il faut changer de politique. Je sais que la Corse est une île mais je veux qu'elle reste solidement arrimée à la République (...) Il faut une extrême fermeté et il faut évidemment mettre le paquet sur la politique de renseignement, qui a été abandonnée (...) depuis des années (...) Les criminologues vous expliquent que le renseignement a été délaissé en France alors qu'au Royaume-Uni on a mis le paquet".

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP et ex-ministre : "Tout ce que pourra faire le gouvernement pour ramener le calme et la sécurité sur l'île est le bienvenu. On a eu cette semaine une polémique parce que le ministre de l'Intérieur a accusé l'opposition, il a lui-même regretté des propos qui rompaient avec ces pratiques d'unité nationale autour du terrorisme. Je crois que c'est l'occasion de renouer avec quelque chose qui fait la grandeur et la force de la France. Il y a des sujets sur lesquels on ne se déchire pas, des sujets qui ne sont pas l'otage de polémiques, tout ce qui se rapproche du terrorisme, de l'ennemi de l'intérieur ou de l'extérieur, de la violence absurde, gratuite, fait partie de cela".

Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre : "La mafia est à l'oeuvre en Corse. Les décisions prises par le gouvernement il y a quelques semaines pour mettre fin à la violence en Corse doivent être appliquées avec la plus grande fermeté, la violence n'est plus possible, la République, elle doit être partout".


 Dominique Bucchini (PCF), président de l'Assemblée de Corse : "La racine du mal, les gens le savent bien ici, c'est le fric (...) Si le président de la République et si le Premier ministre ont parlé et si M. Valls et Mme Taubira sont en Corse, il va falloir qu'ils expliquent et communiquent sur les flux financiers en Corse et sur les actions qu'ils comptent mener. J'espère une pérennité de l'action de l'Etat, et pas les coups de menton auxquels on a été habitué. Les Corses savent que par le passé beaucoup de décisions ont été prises qui n'ont pas été suivies d'effet. Nous ne sommes pas dans une république bananière et la République doit exercer ses prérogatives dans tous les domaines". 

Camille de Rocca Serra (député UMP de Corse-du-Sud) : "On attend une action forte de l'Etat, de la République, en Corse. Qui passe par les investigations les plus appropriées".

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP : "Il est temps de mettre des vrais moyens dans ce territoire. Le gouvernement doit prendre en main la situation, il n'a que trop tardé depuis six mois maintenant".

Le président de la République François Hollande : "Il faut chercher les causes mêmes de cette tuerie qui concerne un certain nombre de personnalités" en Corse. "Nous devons, avec la justice, faire toute la lumière et chercher les coupables. Il y a des actions engagées, c'est ce que le gouvernement a décidé il y a plusieurs semaines".

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