Les réactions politiques à l'assassinat du président de la CCI de Corse-du-Sud, Jacques Nacer.
Visite ministérielle, les réactions politiques
Les ministres de l'Interieur et de la Justice ont rencontré plusieurs élus insulaires. Depuis plusieurs semaines ils ont lancé un appel à l'Etat pour lutter plus afficacement contre cette violence et le crime organisé. Comment ont-ils réagi aux annonces faites aujourd'hui ?
Voici des réactions politiques à l'assassinat du président de
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur, sénateur et président d'honneur du MRC : "Je dirais que cet assassinat est le résultat de la démission des gouvernements depuis très longtemps. Il fallait maintenir un cap qui est l'Etat de droit. Il n'y a pas d'autres réponses au déchaînement de cette violence imbécile qui prend en otage toute l'île. C'est la loi de la peur, c'est l'Omerta. Quiconque exerce une fonction le fait sous pression, y compris les juges. Je ne parle pas des autres professions. Il y a une porosité entre l'indépendantisme et le nationalisme, et d'autre part le banditisme, que d'autres que moi ont dénoncée il y a très longtemps, en particulier deux leaders indépendantistes, (François) Santoni et (Jean-Michel) Rossi, qui l'ont payé de leur vie. Je crois que l'Etat doit être ferme et j'attends du gouvernement qu'il soit ferme et qu'il ne ressuscite pas une nouvelle mouture du statut de
Florian Philippot, vice-président du Front national : "Je pense qu'il faut changer de politique. Je sais que
Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP et ex-ministre : "Tout ce que pourra faire le gouvernement pour ramener le calme et la sécurité sur l'île est le bienvenu. On a eu cette semaine une polémique parce que le ministre de l'Intérieur a accusé l'opposition, il a lui-même regretté des propos qui rompaient avec ces pratiques d'unité nationale autour du terrorisme. Je crois que c'est l'occasion de renouer avec quelque chose qui fait la grandeur et la force de
Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre : "La mafia est à l'oeuvre en Corse. Les décisions prises par le gouvernement il y a quelques semaines pour mettre fin à la violence en Corse doivent être appliquées avec la plus grande fermeté, la violence n'est plus possible,
Dominique Bucchini (PCF), président de l'Assemblée de Corse : "La racine du mal, les gens le savent bien ici, c'est le fric (...) Si le président de
Camille de Rocca Serra (député UMP de Corse-du-Sud) : "On attend une action forte de l'Etat, de
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP : "Il est temps de mettre des vrais moyens dans ce territoire. Le gouvernement doit prendre en main la situation, il n'a que trop tardé depuis six mois maintenant".
Le président de