Session de l'Assemblée de Corse

Les élus territoriaux sont réunis en session jusqu'à vendredi

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Session de l'assemblée de Corse

Le point à 13 h sur la première journée de session de l'assemblée de Corse et les précisions apportées par Paul Giacobbi sur les questions énergétiques.

Au menu des débats de l'assemblée de Corse,  plusieurs dossiers importants : les obligations de service public dans le maritime, les orientations budgétaires 2013 ainsi que le rapport, très attendu, de la commission de contrôle et d'évaluation des offices et agences.

Avant l'examen de cet ordre du jour, il y a eu jeudi matin, la traditionnelle séance de questions orales au conseil exécutif.  Aprés ces questions orales, Jean-Christope Angelini (Femu A Corsica)  est intervenu au sujet de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro.

Suivre en direct la séance publique de l'Assemblée de Corse sur le site officiel de la CTC

Des annonces sur l'énergie

En marge de cette session, Paul Giacobbi et Maria Giudicelli ont fait des annonces sur le dossier "Energie". En effet, selon eux la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, a pris des engagements concernant la centrale de Lucciana. Delphine Batho exclut un démarrage au fioul lourd. La centrale fonctionnera au fioul léger dans sa phase transitoire avant l'arrivée du gaz naturel. Pour cela, une barge sera érigée au large de la plaine orientale et un gazoduc sera construit.

Concernant la centrale du Vazzio en Corse du Sud,  le site de Bastelicaccia initialement choisi pourrait être abandonné et ce malgré la déclaration d'intérêt général. Une modernisation et un aggrandissement de l'actuel site du Vazzio est à l'étude.

Manuel Valls et Christiane Taubira en Corse

Les ministres de l'Intérieur, Manuel Valls, et de la Justice, Christiane Taubira, se rendront en Corse les 29 et 30 novembre, a annoncé jeudi à Ajaccio le président de l'Assemblée de Corse, Dominique Bucchini. "Les jeudi 29 et vendredi 30 novembre, les ministres de l'Intérieur, Manuel Valls, et de la Justice, Christiane Taubira, seront à Ajaccio et Bastia: un entretien avec les groupes politiques est prévu", a déclaré M. Bucchini dans son allocution d'ouverture d'une session ordinaire de l'Assemblée. Cette première visite des deux ministres en Corse depuis leurs prises de fonctions sera consacrée aux mesures d'urgence adoptées par le gouvernement pour lutter contre le crime organisé dans l'île, après l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro le 16 octobre à Ajaccio. Aucun élément n'a filtré sur l'enquête transférée à la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille. M. Bucchini s'est réjoui de "la détermination à agir" du gouvernement pour "juguler le fléau" du crime organisé tout en déplorant "des approximations ou des clichés scandaleux" de la presse pour décrire la situation en Corse. "Trop souvent (...), a-t-il toutefois mis en garde, les annonces gouvernementales n'ont pas été concrétisées ou se sont enrayées faute de moyens, quand des coups de menton intempestifs ne produisaient pas des effets contraires aux objectifs poursuivis. Avec pour résultat l'accoutumance, la banalisation et la résignation dans l'opinion et, chez les criminels, le sentiment qu'ils peuvent agir chez nous avec une facilité déconcertante." Le président de l'éxécutif de la Collectivité territoriale, le député PRG de Haute-Corse Paul Giacobbi, a quant à lui souhaité que M. Valls et Mme Taubira "disent en Corse des choses aussi crédibles et déterminées que lors de leur visite à Marseille" en matière de lutte contre la criminalité. "Arrêtons, a-t-il ajouté, de penser que tous les Corses sont coupables, ce que l'on sous-entend trop souvent, et appliquons sereinement les lois", a-t-il lancé à l'adresse du gouvernement et de l'opinion publique. Pour M. Bucchini, "la population de la Corse est dans son immense majorité honnête, travailleuse et pétrie de valeurs humaines (et) ne se retrouve aucunement dans cette caricature de haine et de cupidité qui pousse certains des siens à des actes odieux". "La violence en Corse ne saurait être réduite à un phénomène local, mais fait partie d'un problème beaucoup plus vaste de criminalité mondialisée qui exige des réponses au niveau national et sans doute même européen", a-t-il dit. Il ne s'agit pas "d'uniformes ou d'heures de gardes à vue supplémentaires, mais bien de moyens spécialisés, ce qui ne veut pas forcément dire dérogatoires" pour lutter contre "la spéculation immobilière, la criminalisation de l'économie et la précarisation des jeunes", a-t-il ajouté. Ces trois priorités ont été retenues par une commission sur la violence mise en place au sein de l'Assemblée il y a plus de deux ans. Le gouvernement doit donc lancer des "actions résolues pour endiguer la spéculation, combattre la précarité scolaire, économique ou sociale, et promouvoir des valeurs collectives isolant le port des armes ou le trafic de drogue", a conclu M. Bucchini. M. Giacobbi a en outre souligné que l'Assemlée et l'exécutif insulaires attendaient "des réponses précises" à la question des prisonniers corses détenus sur le continent, ainsi que sur la capacité et la modernisation des établissements pénitentiaires de l'île, où "la limite de ce qui est acceptable a été dépassée". (Source: AFP)

Débat vendredi sur les OSP maritime

Les conseillers territoriaux étudient vendredi le rapport sur les obligations de service public dans le maritime. Un document unique pour les trois liaisons et les "tarifs planchers" doit être discuté.

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