Jacqueline Gourault évoque l’existence de « prisonniers politiques » corses

Invitée de la matinale de FranceInter mardi, Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur en charge du dossier corse, a évoqué la notion de « prisonniers politiques », une expression utilisée par les nationalistes. 
 

Société
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Des prisonniers politiques en France ? Si on en croit les propos de Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur en charge du dossier corse, ils existent et quelques-uns d’entre eux seraient corses. 

Invitée de la matinale de FranceInter mardi, elle affirme : « Il y a eu récemment trois prisonniers politiques rapprochés en Corse, on n’a pas non plus à fanfaronner sur les toits [quand cela arrive]. »
 

 
Cette expression est habituellement utilisée par les nationalistes, et n’a pas manqué de faire réagir, à commencer par Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, qui ironise dans un tweet : « Dommage. Pour une fois que nous étions d’accord. Décidément... »

   

« Je ne m’approprie pas l’expression ‘prisonnier politique’ » 


À tel point que la ministre s’est justifiée dans un tweet, quelques minutes après sa prise de parole. « Évidemment, je ne m'approprie pas l'expression 'prisonniers politiques' ! Il s'agit de détenus de droit commun », soutient-elle.  

 

L’interview a aussi été l’occasion pour Jacqueline Gourault de revenir sur sa rencontre, lundi, avec Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse à Matignon. « Il n’y a pas de crise corse. Nous avons eu une discussion courtoise, républicaine pendant deux heures », assure-t-elle. 

 

Un entretien à l’invitation du Premier ministre, Édouard Philippe, qui devait clôturer un cycle d’échanges initié par le gouvernement en janvier dernier. 


 
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