Jean-Félix Acquaviva dépose un amendement rédigé par ChatGPT pour alerter contre l'intelligence artificielle

Dans le cadre du projet de loi relatif aux Jeux Olympiques 2024, le député de la 2e circonscription de Haute-Corse a déposé un amendement entièrement rédigé par le logiciel ChatGPT. Un moyen, selon Jean-Félix Acquaviva de dénoncer les dangers des intelligences artificielles.

Alerter sur les dangers de l’intelligence artificielle lorsqu’elle est appliquée à la surveillance de masse. Voici le but de l’initiative du député de la 2e circonscription de Haute-Corse.

Dans le cadre d’un projet de loi relatif aux Jeux Olympiques 2024, Jean-Félix Acquaviva a rédigé un amendement rédigé par le logiciel ChatGPT, cosigné par 19 autres élus du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires). L’outil est capable de générer des textes complexes à la demande des internautes.

Une réponse au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a plaidé pour l’utilisation de la vidéosurveillance par des caméras « intelligentes » lors de l’événement sportif. Ces dernières sont notamment capables de repérer des comportements anormaux.

« Respect des droits et libertés fondamentaux »

Repéré par La Lettre A, l’amendement propose de préciser dans le texte que l’analyse des données par les caméras de vidéosurveillance devra se faire dans le « respect des droits et libertés fondamentaux des personnes concernées et de l’obligation de garantir une prise de décision humaine à chaque étape du traitement ».

Si l’amendement a été rejeté par les parlementaires mercredi 22 mars, Jean-Félix Acquaviva ne renie en rien sa démarche. Le député explique à BFM TV avoir demandé au logiciel : « Rédige un amendement parlementaire sur l’article suivant », en copiant la partie du texte du projet de loi relatif à l’expérimentation des caméras « intelligentes ».

Il précise que, dans une autre réponse proposée par l’IA, il était au contraire suggéré de pérenniser les caméras « intelligentes ». D’où la prudence de l’élu corse, qui rappelle que « l’intelligence artificielle peut permettre le meilleur comme le pire » dans son amendement.

Malgré cette initiative destinée à marquer les esprits, Jean-Félix Acquaviva n’envisage pas pour l’heure de refaire appel à l’intelligence artificielle pour ses travaux parlementaires.

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