L'enquête, ouverte par le parquet national financier (PNF), est menée par la police judiciaire. Elle tournerait autour des conditions du rachat de l'ex-SNCM.
Une douzaine de personnes ont été placées en garde à vue et sont entendues en ce moment dans les locaux des commissariats d'Ajaccio et de Bastia. Plusieurs d'entre elles, selon les premières informations de France 3 Corse Via Stella, seraient des chefs d'entreprise insulaires.
Pour l'heure, aucun détail n’a filtré, du côté des enquêteurs ou de la justice, sur les faits visés par les investigations, mais il semblerait que les conditions de rachat de l'ex SNCM soient au coeur de l'enquête. Une information judiciaire a été ouverte en février 2021 par le Parquet National Financier.
En 2017 le PNF avait déjà ouvert une enquête préliminaire concernant la vente envisagée de deux bateaux de l'ex SNCM par la Collectivité de Corse à un tarif de 10 millions d'euros. Un montant peu élevé, qui avait suscité les interrogations du PNF. La vente n'a jamais été finalisée.
Grande délinquance financière et économique
C’est la police judiciaire corse qui a été chargée de l'enquête, ouverte par le parquet national financier. Rappelons que le PNF a pour tâche de s'occuper des affaires complexes, comportant de multiples ramifications, dans la grande délinquance financière et économique. Il a été créé en 2013, à la suite du scandale politico-financier de Jérôme Cahuzac, et installé le 1er mars 2014.