La vie de l'AC Ajaccio à travers ses travailleurs de l'ombre, c'est dans "L'Orsi Aiaccini", ce lundi à 21h45 sur ViaStella ! Et, dans l'article, focus sur le groupe de supporters "L'Orsi Ribelli" !

Intendant, jardinier, photographes, supporters... L'ACA fait battre leur cœur, mais ils sont aussi le cœur de l'ACA ! Partez à la rencontre des amoureux des "bianchi è rossi" dans ce documentaire inédit à ne pas manquer !

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Le regretté Michel Moretti, président historique de l’AC Ajaccio, disait de son club qu'il se devait d'être "professionnel dans son fonctionnement et amateur dans son esprit".  
Et c'est là toute la singularité, et peut-être la chance de l'ACA.
Dans un milieu du foot business, ou les stars et les milliards s'empilent, dépensés parfois sans aucune logique sportive par des investisseurs souvent étrangers, le club de la Cité Impériale, avec ses "petits" 22 millions de budget, qui suffiraient à peine à rémunérer l'équipe des jardiniers du PSG ou de Manchester City (on exagère, mais à peine !), se doit de trouver une stratégie, un état d'esprit et un mode de fonctionnement différents.
Et cela semble plutôt bien marcher ! En effet, qui peut se targuer de l'exploit incroyable de passer "de l'enfer au paradis", du championnat de PH en 1993, à la ligue 1, 7 divisions au-dessus, en 2002 ? Depuis, s'il fait "l'ascenseur", comme on dit dans le football, l'équipe ajaccienne semble toutefois conserver une certaine stabilité, "naviguant" entre les 2 plus hauts échelons du football français...

Un peu d'histoire dans cette vidéo...

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L'histoire de l'ACA Ajaccio ©France 3 Corse ViaStella / Mareterraniu / ACA / Cuscenza

Ils s'appellent Dédé, Jean-Xavier, Nénette ou Sauveur, vous ne les connaissez certainement pas, mais ils sont l'âme du club, depuis des décennies pour certains, et, à leur façon, ils sont aussi importants que Vincent Marchetti, Oumar Gonzales, Mounaïm El Idrissy et tous les autres... Car si les joueurs passent, eux restent... Ils portent les packs d’eau, floquent les maillots, tondent la pelouse, rangent et nettoient le vestiaire, ce sont ces "petites mains", irremplaçables...
"L’Orsi Aiaccini" propose de saisir le pouls d’un club professionnel par son versant le plus populaire, ses travailleurs de l’ombre.   Dans ce documentaire de 52 minutes, diffusé ce lundi à 21h45 sur ViaStella (et disponible en replay dès le lendemain sur notre site France.TV), nous retrouvons le club en juin 2020. Après une victoire en mars au stade François Coty contre Lorient, alors leader, le rêve de l'accession était devenu possible : l'ACA était classé à la troisième place, à un point du second... Le Covid est malheureusement venu tout bouleverser...

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Un documentaire inédit de Stephan Regoli, à voir ce lundi à 21h45 sur ViaStella ©France 3 Corse ViaStella / Mareterraniu

Suite à l'épidémie, l’équipe d’Olivier Pantaloni est restée à quai, 3e, privée même de barrage pour l’accession par les instances du football français, de façon assez discutable (et c'est un euphémisme !), car la majorité des autres championnats européens sont arrivés à leurs termes...
Quelques mois plus tard, le sport et le championnat reprennent donc leurs droits. Une saison 2020/2021 particulière, sans spectateurs, qui verra le club ajaccien terminer à une anonyme 13 e place, jouant même une partie de la saison pour "ne pas descendre"...
Stephan Regoli a recueilli durant cette période les témoignages de tous ces passionnés. Du kiné au jardinier, les problèmes et la perception du football peuvent différer, mais un sentiment semble faire l'unanimité : ce club n'est pas comme les autres ! Un esprit de famille, une convivialité et une solidarité, font "qu'on s'y sent bien et qu'on a envie de tout donner pour lui". Ces qualités lui permettent de se battre et d'exister au milieu des "mastodontes" du football français que sont l'OM, le PSG ou Lyon...
Comme un conte de fées qui viendrait illuminer ce récit, l'ACA accèdera, une saison plus tard, à l'élite, un exploit magnifique et inespéré, à mettre également au crédit des supporters qui ont pu revenir dans les stades à la fin de la pandémie !

Et ce sont de ses supporters dont nous allons justement parler, à travers le groupe des "ultras" du club, "l'Orsi Ribelli".

Tous ceux qui sont allés ne serait-ce qu'une fois à Timizzolu les connaissent ! Si la ferveur du "peuple bleu" est souvent citée en exemple, et que le Sporting reste l'équipe qui rassemble le plus de fans dans toute l'île, les "ours rebelles" ne sont pas en reste au niveau de la passion pour leur équipe ! Quand, en 2002, le club accède une deuxième fois à l'élite, sous la patte du truculent Roland Courbis, des inconditionnels de la première heure décident qu'il est grand temps que les "rouge et blanc" aient leur propre club de supporters... C'est la naissance de "l'Orsi Ribelli" !
Le groupe, qui fêtait donc l'année dernière ses 20 ans d'existence, s'est depuis développé et structuré, pour compter aujourd'hui près de 500 adhérents. Il figure parmi les "ultras" reconnus (mais pas toujours appréciés, comme c'est souvent le cas !) dans tous les stades de l'Hexagone !
Au-delà du football, "L'Orsi Ribelli" a permis de nouer, tout au long de ces années de travail et de passion, de la réalisation des tifos aux déplacements, parfois "folkloriques", des amitiés fortes, pour devenir presque une seconde famille pour tous ses membres !

En 2002, parmi eux, un adolescent de 13 ans, Pierre-Nicolas Beretti, dont l'investissement, de plus en fort au fil des saisons, le conduira bien plus tard jusqu'à la présidence du groupe. Une passion et un dévouement salués par tout un stade lors de la dernière rencontre à domicile face à l'AS Monaco.
Comme il le raconte dans le documentaire "aller au stade, c'est déjà bien, mais moi, je ne pouvais pas me contenter de ça". Pour lui, il faut chanter, encourager, "pousser"... Et il a raison, car pour que le club continue d'essayer exister au plus haut niveau, ce soutien est un atout indispensable !

Sa passion et l'histoire des ultras "bianchi è rossi", il les racontait à Laurent Vincensini, à l'occasion de l'anniversaire des 20 ans du groupe, dans le magazine "Foot & Basta ?", en novembre dernier...

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Pierre-Nicolas Beretti raconte sa passion, son engagement, et le quotidien d'un groupe de supporters ©France 3 Corse ViaStella

Cette année, les "rouge et blanc", comme on pouvait s'y attendre, sont en difficulté, dans une saison particulière à 4 descentes "sèches", sans barrages. Le motif invoqué pour une ligue 1 passant donc de 20 à 18 clubs ? Alléger le calendrier, pourtant déjà amputé de la Coupe de la Ligue. La véritable raison, il faut peut-être la chercher ailleurs, du côté des clubs riches, dont les présidents, qui souhaitent toujours plus de bénéfices, siègent aux conseils d'administration des instances décisionnaires, et n'ont guère d'intérêt pour les "équipes de province". L'ACA garde espoir, mais les 3 prochains matchs, face à des concurrents directs, seront décisifs...

Et vous, pensez-vous, que les joueurs d'Olivier Pantaloni peuvent encore se maintenir ?

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