Langue corse : signes d’ouverture du ministre de l’Éducation nationale, les élus nationalistes prudents

Les présidents du Conseil Exécutif et de l'Assemblée de Corse ont été reçus par le ministre de l'Éducation Nationale, Jean Michel Blanquer lundi 1er avril. Malgré des ouvertures sur la question de la langue corse et des moyens affectés à l’académie de Corse, les élus restent prudents.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C’est dans la rue, devant le ministère de l’Éducation nationale, que les représentants de la majorité territoriale ont mis en place leur stratégie avant leur rencontre avec le ministre lundi 1er avril. 

Un seul mot : la généralisation de la langue corse. Faire en sorte que le corse intègre le socle commun des matières pour le brevet et le baccalauréat.

 
 
Les nationalistes se veulent ambitieux, mais après une heure et demi de réunion : « Nous ne sommes pas du tout à ce niveau-là de discussion. Mais nous avons identifié un certain nombre de problématiques sur lesquelles il va falloir revenir. On sent qu’il y avait une volonté de démonstration d’ouverture. Mais bien entendu nous jugerons sur pièces », indique Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse. 
 

Statut d’île-montagne


Au-delà de la langue corse, il a aussi été question des moyens affectés à l’académie. L’exécutif veut s’appuyer sur le statut d’île-montagne, pour que les conditions de moyens alloués au système éducatif insulaire soient spécifiques. 

« Le statut d’île-montagne acte un principe, à savoir qu’en Corse, nous avons une double contrainte : l’insularité et le caractère montagneux. À partir de là, on peut et on doit décliner de façon concrète des critères qui vont permettre, dans le domaine de l’éducation, de la santé, des infrastructures, d’appliquer un droit spécifique », explique Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse. 

 


Si tous assurent que cette prise de contact s’est déroulée dans de bonnes conditions, les nationalistes restent sceptiques quant à leurs demandes. D’autres réunions devraient avoir lieu prochainement.    




 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information