Si le parti du président Emmanuel Macron se dirige vers une victoire écrasante aux législatives après le premier tour dimanche, marqué par une débâcle historique de la gauche et une abstention record, ses candidats en Corse n’ont pas convaincu.
Selon les projections par sièges, REM et son allié du MoDem raviraient dimanche prochain entre 400 et 455 des 577 sièges de l'Assemblée nationale, largement au-dessus de la majorité absolue (289 élus).
Mais ce n’est pas grâce à la performance des candidats de La République en Marche en Corse, où seuls deux d’entre eux se sont qualifiés pour le second tour.
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Et le pari est encore loin d'être gagné dans la deuxième circonscription de Haute-Corse. Le maire de Ghisonaccia Francis Giudici aura fort à faire d’ici le 18 juin pour détourner la vague nationaliste qui touche la plus grande des quatre circonscriptions de Corse.
Le candidat macroniste affiche 13 points de retard sur Jean-Félix Acquaviva. Le candidat indépendantiste, président de l'Office des Transports de la Corse, est arrivé dimanche soir en tête du scrutin avec 36,44%.
En Corse du Sud, la candidate REM est aussi en ballottage défavorable face à Jean-Jacques Ferrara (LR), en tête dans la 1ère circonscription (33,50%). Maria Guidicelli s’est qualifiée sur le fil (21,46%), devant là encore, un candidat nationaliste.
Les deux derniers candidats de La République en Marche ne se sont pas qualifiés pour le second tour.
Le maire de Bonifacio Jean-Charles Orsucci n'est arrivé que 3e (24,8%) dans la 2ème circonscription de Corse du Sud, tout comme François Orlandi, président du Conseil départemental de Haute-Corse, 3ème dans la 1ère circonscription de Haute-Corse (20,64%).