A 18h30, l'abstention atteignait un taux record de 51,5%, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria, soit un taux de participation de 48,5%, en chute libre par rapport à 2012 où on enregistrait 74,27 % de votants au premier tour des législatives.
A l'heure où les résultats du premier tour des législatives ne sont pas encore connus, la grande gagnante de ce scrutin reste l'abstention. Dans les quatre circonscriptions de Corse, le taux d'abstention dépasse les 48%, allant même jusqu'à 54,5% dans la première circonscription de Corse du Sud.
Un taux d'abstention mesuré au-dessus de la barre des 50% encore, pour la deuxième circonscription de Corse du Sud, à 51%.
En Haute-Corse, le taux d'abstention à 18h30 était de 52,3% dans la 1er circonscription et 48,3% dans la 2ème circonscription, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria.
Les conséquences de cette abstention
Une aussi faible participation devrait avoir pour effet mécanique une limitation du nombre de députés élus dès le premier tour. En effet, pour être élu dès le premier tour, le candidat doit réunir à la fois la moitié des suffrages exprimés et le soutien d'au moins 25% des électeurs inscrits.
Une faible participation pourrait aussi limiter le nombre de triangulaires au second tour, car pour avoir le droit de se présenter au second tour, il faut avoir obtenu au premier un nombre de suffrages au moins égal à 12,5% du nombre d'inscrits dans la circonscription. Là encore, cela semble compliqué vu le taux de participation.
Si un seul candidat remplit cette condition, celui ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages après lui peut se maintenir au second tour. Si aucun candidat ne remplit cette condition, les deux candidats arrivés en tête peuvent se maintenir.