Ce mercredi 5 octobre, une vente aux enchères de biens saisis ou confisqués dans le cadre de procédures pénales est organisée à Marseille pour le compte de l'Agrasc (agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués). Les lots proposés, montres, bijoux, véhicules peuvent atteindre jusqu'à 70.000 euros.
Plus de 209 biens saisis ou confisqués par la justice ont été proposés aux enchères, ce mercredi 5 octobre, à Marseille. Une vente réalisée pour le compte de l'Agrasc (agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués) et dans laquelle figurait des montres de luxe, des bijoux, des sacs ou encore des voitures.
Ces biens provenaient de toute l'interrégion marseillaise soit : les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse, les Alpes-Maritimes et la Corse. "C'est un territoire très riche en la matière et on a également des truands qui ont pour objectif d'afficher de manière ostentatoire leur réussite. Et c'est très bien que l'État les prive de leurs bénéfices illicites et les revende aux bénéfices de la collectivité", a expliqué Nicolas Bessone, Directeur général de l'Agrasc, sur le plateau de BFM Marseille.
"L'intérêt de ces ventes est aussi de faire une œuvre utile"
Parmi les objets proposés à la vente : un bateau saisi en Corse dans une affaire de détournement de fonds publics estimé à 70.000 euros, des montres Rolex ou encore Vacheron Constantin pouvant atteindre des estimations de 35.000 euros ou encore une Ferrari estimée 60.000 euros.
Ces ventes aux enchères ont un triple objectif : permettre une réponse pénale plus efficace, une réduction des coûts et une indemnisation de la collectivité. "L'intérêt de ces ventes, c'est de faire de bonnes affaires, de se faire plaisir, et de faire une œuvre utile", souligne le directeur de la l'Agrasc.
Une première vente aux enchères de biens saisis ou confisqués par la justice a été organisée à Lyon, mardi. 216 lots, de mêmes natures que la vente marseillaise, ont été proposés.