L'appel interjeté par Bastia, contestant une partie des sanctions liées aux incidents du match contre Lyon à la mi-avril, sera examiné mardi matin (10h) par la commission supérieure d'appel de la Fédération (FFF), a annoncé le club corse mercredi.
Ce recours ne porte que sur le match donné perdu 3-0 sur tapis vert au Sporting, avait précisé son avocat, Me Jean-André Albertini, lundi.
Outre ce match perdu, la commission de discipline de la Ligue (LFP) avait sanctionné le club bastiais de deux rencontres sur terrain neutre et à huis clos, après un premier match de suspension du stade de Furiani à titre conservatoire.
Anthony Agostini, directeur des services généraux du Sporting Club Bastia qui comparaissait lundi devant le tribunal correctionnel de Bastia au côté de 15 autres personnes pour son implication présumée dans les échauffourées, avait quant à lui été suspendu quatre mois ferme et deux mois avec sursis de toutes fonctions officielles.
"Nous avons interjeté appel de la décision du 4 mai", a déclaré en marge de ce procès l'avocat d'Anthony Agostini et du SC Bastia, Jean-André Albertini. Cet appel n'est pas suspensif, a-t-on appris auprès des instances du football.
Avant le coup d'envoi à Bastia, une cinquantaine de supporters corses avaient pénétré sur la pelouse pour s'en prendre violemment à une partie de l'équipe rhodanienne et son staff. De nouveaux incidents avaient entraîné l'interruption du match après une altercation entre le gardien lyonnais Anthony Lopes et le directeur des services généraux du SCB, Anthony Agostini, le dirigeant suspendu.
Le 20 avril, la commission avait suspendu le stade de Furiani à titre conservatoire, le temps de mener une instruction.
Depuis ces incidents, Bastia a remporté ses deux rencontres "à domicile", disputées à huis clos à Fos-sur-Mer, face à Rennes (1-0) et Lorient (2-0). Le club corse est actuellement 19e de Ligue 1, à une journée de la fin du championnat.