Les préfectures de Corse ont pris des mesures pour renforcer la sécurité dans les ports et aéroports de l'île, ainsi que sur les plages et dans les lieux qui accueillent des manifestations durant la période estivale.
Contrôles d’identité accrus, fouilles multipliées, présence policière renforcée. Les services chargés d’assurer la sécurité de l’île ont redoublé de vigilance après l’attentat qui a endeuillé Nice la semaine dernière.
Alors que l’état d’urgence vient d’être prolongé pour une durée de six mois, deux réunions d’information rassemblant les élus de l’île se sont tenues, l’une à Bastia mercredi 20 juillet et l’autre à Ajaccio jeudi 21 juillet, afin de déterminer les mesures nécessaires à mettre en place pour prévenir la menace terroriste.
A commencer par des contrôles plus nombreux et plus approfondis dans les ports et aéroports. Les véhicules qui embarquent à bord des ferries sont fouillés et inspectés par une brigade cynophile, de manière aléatoire. L’objectif est de contrôler 20% des véhicules en partance.
Une vingtaine de fonctionnaires de policiers et de CRS sont désormais affectés à cette mission de surveillance dans les zones d’embarquement des ports de commerce de Bastia et d’Ajaccio.
Dans les trois aéroports de l'île, le contrôle d'identité est dorénavant un passage obligé pour les voyageurs en provenance de l'étranger.
Les plages mobilisent elles aussi l’attention des services de sécurité. Les patrouilles de policiers et de gendarmes se sont multipliées sur le littoral. De manière générale, tout rassemblement de grande ampleur- festival, feu d’artifice, concert - est encadré par un important dispositif de sécurité. Les réservistes viennent seconder les forces de l'ordre dans leur mission de surveillance.
A Bastia, des plots vont également être installés au niveau des zones piétonnes de la place Saint-Nicolas et du vieux port afin d’éviter qu’un scénario similaire à celui de Nice ne se produise.