Parlement européen: écolo et régionalistes, état des forces en présence...

A Strasbourg, François Alfonsi siègera au sein du Parti vert européen, qui ne s'est jamais aussi bien porté. Avec lui, 11 députés qui veulent faire entendre la voix des peuples minoritaires. Mais ça ne va pas être facile, d'autant que certains manquent à l'appel.

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La tendance, ces derniers mois, pouvaient la laisser subodorer. Mais pas dans une telle proportion.
C'est une véritable vague verte qui a déferlé sur l'Europe, samedi dernier, à l'occasion du scrutin.
 


Des scores historiques 


Les scores, dans de nombreux pays européens, sont impressionnants. 
13,5% en France, 17,5% en Irlande, 16% en Finlande...
Avec sans surprise, l'Allemagne dans la position de chef de file, avec 22,1% de votes écologistes. 

L'effet sur le nombre de sièges occupés dans l'hémicycle est spectaculaire:

 


Les élus régionalistes comptent bien se faire entendre


Parmi ces députés, on dénombre 12 élus qui se revendiquent comme étant régionalistes, où qui militent pour la défense des peuples minoritaires, parmi lesquels François Alfonsi
Ils sont réunis au sein de l'ALE, ou Alliance Libre Européenne, qui réunit des partis régionalistes en Europe. 
Un mouvement dont François Alfonsi fut, un temps, le président. 

L'ALE Forme un groupe avec le Parti vert européen au sein du parlement de Strasbourg. 
 
 

Deux grands absents, les élus indépendantistes catalans


Le premier, Carlos Puigdemont. 
Le leader catalan, qui était la tête de liste indépendantiste Libres Pour l'Europe (4,6%), est réfugié en Belgique, pour échapper à la justice espagnole après les événements de Catalogne en 2017. 
Pour valider son élection, il devrait prêter serment devant la Commission électorale espagnole. 
En personne. 

Le problème, c'est qu'il y a de fortes chances qu'il soit arrêté dès qu'il posera un pied dans la péninsule ibérique. 
Lui, de son côté, affirme disposer de l'immunité parlementaire dès lors qu'il a été élu...

Pour l'heure, les portes du Parlement européen lui restent fermées. 
 


Le second, c'est Oriol Junqueras.
Il n'était pas sur la liste de son ex président, Puidgemont, mais sur une liste qui comprenait également des indépendantistes basques et galiciens. (5,8%)

Pour lui, cela semble plus compliqué encore. L'ex vice-président de la Generalitat, accusé d'avoir déclaré unilatéralement l'indépendance de la Catalogne en octobre 2017, est emprisonné à Madrid. 
Et cette semaine, le ministère public a demandé la peine maximum de 25 ans de réclusion pour Junqueras.
 




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