Installé sur la commune d'Ocana depuis 1996, Jean-Dominique Muraccioli a tiré a appris le métier de son père, déjà éleveur avant lui. Rencontre.
Perché sur les hauteurs d'Ocana, Jean-Dominique Muraccioli vit son rêve d'enfant. Sur un plateau, au milieu de la vallée, il élève 150 chèvres.
"Je suis né dedans, mes parents avaient une exploitation de brebis. En y allant tout petit, ça m'a plu et j'ai voulu continuer dans cette voie. J'ai appris le métier avec mon père", livre le berger.
Et depuis ses premiers pas dans la profession, en 1996, les pratiques ont bien changé. "À l'époque, c'était la traite à la main, l'exploitation était morcelée. Aujourd'hui, on essaye d'aller sur des surfaces un peu plus grandes. Et ce qui était le plus pénible, c'était la traite, ça prenait beaucoup de temps", raconte Jean-Dominique Muraccioli.
Huit kilos de Brocciu par jour
Une fois les animaux nourris et traits, le berger enfile une blouse blanche, une charlotte et de grandes bottes en plastique. Sa seconde vie commence, celle de fromager. En moyenne, huit kilos de Brocciu sortent quotidiennement de son laboratoire ainsi que quelques tommes de "Bastelicaccia".
À l'heure où de plus en plus d'agriculteurs se trouvent obligés d'étendre leur production à d'autres secteurs pour augmenter leurs rendements, le berger d'Ocana veut se concentrer sur la qualité de ses produits et le bien-être de ses chèvres.
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