Prêtre assassiné: "Il faut des mesures immédiates d’enfermement" (Georges Fenech, député LR)

"Ce qu’il faut faire maintenant face à cette population, c’est les empêcher de passer à l’acte", a estimé mardi 26 juillet Georges Fenech, député LR, Président de la commission d'enquête sur les attentats 2015, après l'attaque, de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Seine-Maritime ©France 3 Corse ViaStella

"Ce qu’il faut faire face à cette population, c’est les empêcher de passer à l’acte", a estimé mardi 26 juillet Georges Fenech, député LR, Président de la commission d'enquête sur les attentats 2015, après l'attaque de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Seine-Maritime.

Cette attaque revendiquée par l'Etat islamique, a fait un mort, le prêtre de la paroisse et un blessé grave.

"Vous en avez 2100 qui sont actuellement d’après les chiffres du Premier ministre en Syrie et en Irak, qui vont revenir. Vous en avez 1500 qui sont radicalisés en prison. Qu’est-ce qu’on fait ? On attend les bras croisés, à les surveiller de loin, de près, qu’ils passent à l’acte ?"

Nous savons qu’ils sont dangereux, nous savons qu’ils vont passer à l’acte.


Georges Fenech est favorable à la création "d'un Guantanamo à la française", un établissement dédié à des individus radicalisés. "Il faut donc prendre des mesures immédiates d’enfermement, d’une manière ou d’une autre, centre administratif ou mise en détention provisoire, de façon à évaluer leur dangerosité avant qu’ils ne passent à l’acte."

Selon le député Les Républicains, " Le gouvernement n’a pas pris la totale et pleine mesure. […] Nous avions dix propositions, il y en a quelques-unes qui ont été retenues mais les principales dont je viens de parler ne l’ont pas été malheureusement. Donc nous avons des bombes humaines qui se promènent aujourd’hui en France, sans doute plusieurs centaines, il y en aura plusieurs milliers dans quelques mois quand Daesh va tomber, qu’est-ce que l’on fait encore une fois ?", a encore ajouté Georges Fenech.

Des mesures d’expulsions réclamées en Corse

Pas de "Guantanamo à la française", mais des mesures d’expulsions. C’est ce que réclame A Ghjuventù Indipendentista (GI. L’organisation indépendantiste demande « l’expulsion immédiate de 9 islamistes radicaux fichés en Corse ».

« La France subit aujourd’hui les conséquences de sa politique internationale désastreuse. Nous voulons le dire clairement : la Corse ne paiera pas les fiascos géopolitiques français au Proche et Moyen-Orient », ajoute le syndicat dans un communiqué.

« Nous demandons solennellement l’expulsion sans délais de Corse de tous les individus représentant une menace islamiste. A l’heure où plusieurs de nos frères de lutte sont toujours détenus dans les prisons françaises, nous n’accepterons pas que des individus représentant une menace pour notre peuple soient en liberté sur notre terre », ajoute la GI.

« Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre qu’un massacre ait lieu sur notre île pour demander des mesures ».

Des mesures de sécurité renforcées

Mardi, l’annonce de mesures de sécurité renforcées aux abords de tous les lieux de culte a été faite en Corse.

Les autorités sont également en contact avec les représentants des cultes qui doivent les tenir informées de la tenue de fêtes ou d'événements de grande ampleur justifiant de renforcer le dispositif de sécurité. Les forces de l'ordre attendent également de ces responsables religieux qu'ils leur fassent remonter tout comportement suspect.
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