Violences en marge des manifestations à Corte en 2016 : aucun retour en prison requis par le procureur

Ce mercredi matin, le ministère public a requis des peines allant jusqu'à 18 mois de prison ferme à l'encontre de sept jeunes proches de la mouvance nationaliste. Ces derniers comparaissent devant le tribunal correctionnel de Bastia pour des dégradations ayant eu lieu à Corte en 2016. Pour certains d'entre eux qui avaient déjà effectué de la détention préventive, le procureur de la République n'a pas demandé leur retour en prison.

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De 18 mois ferme à 500 euros d'amende. C'est ce qu'a requis le procureur de la République ce mercredi matin au tribunal de Bastia à l'encontre de sept jeunes sympathisants nationalistes.

Ces derniers sont jugés pour des dégradations et des jets de cocktails molotov sur la sous-préfecture de Corte et des agences bancaires. Les faits remontent à novembre 2016 et avaient eu lieu en marge d'une manifestation organisée par la mouvance nationaliste dans la ville du Centre-Corse

Si le représentant du ministère public a demandé "d’entrer en voie de condamnation compte tenu de la gravité des faits et du contexte de ces derniers mois (manifestations liées à l'assassinat d'Yvan Colonna)", il n'a en revanche pas requis de retour en prison pour certains prévenus, s'appuyant sur le fait qu'ils étaient aujourd'hui insérés et qu'ils avaient déjà effectué de la détention préventive dans cette affaire.

Les réquisitions : 

  • Guillaume Amadei : 18 mois de prison ferme
  • Yohann Hemery : 18 mois ferme
  • Baptiste Maestracci : 12 mois ferme
  • Marc-Antoine Franceschi : 6 mois ferme
  • Pasquale Picoury : 6 mois avec sursis
  • Baptiste Deluc : 500 euros d'amende pour refus de prélèvement ADN

500 euros d'amende pour refus de prélèvement ADN ont également été requis à l'encontre d'une septième personne, mineure au moment des faits.

Les plaidoiries des avocats de la défense ont commencé. Le jugement est attendu en fin de journée.

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