Procès de huit nationalistes : Pierre Paoli à la barre

Derniers interrogatoires au procès des huit militants nationalistes poursuivis pour des attentats du FLNC en décembre 2012 dans le sartenais. La cour d'assises spéciale de Paris s'est intéressée à Pierre Paoli, que l'accusation décrit comme le chef du groupe clandestin pour la Corse-du-Sud.

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Ce mercredi matin, Pierre Paoli a passé 25 minutes à la barre de la cour d’assises spéciale de Paris. 25 petites minutes alors que le militant nationaliste doit répondre de l’accusation de direction d’un mouvement terroriste.

L’un de ses avocats, maître Mercinier-Pantalacci s’en est étonné. Pour la défense, ce court interrogatoire de leur client montrerait la difficulté pour l’accusation de prouver que Pierre Paoli a été dirigeant du FLNC et l’a financé par le racket.

Autre interrogatoire, celui de Jean-Pascal Cesari. Le président a tenté de le faire avouer au nom du passé à solder, jusqu’à lui dire qu’il allait aller à l’abattoir s’il ne parlait pas. Une méthode jugée surprenante par la défense. « Monsieur Cesari s’est toujours dit innocent des faits qui lui sont reprochés. […] Il ne va pas, sous prétexte de s’arranger pénalement une peine minime, reconnaître ce qu’il n’a pas fait », commente maître Eric Barbolosi, Avocat de Jean-Pascal Cesari.

« L’État ne les entend pas »


Après les interrogatoires, l’unique partie civile au procès a plaidé. En 10 minutes, maître Zoé Royaux a trouvé les mots pour raconter la peine de la famille victime d’un attentat en 2012 et sa frustration de ne pas avoir eu d’explications. « On a de part et d’autre des gens qui essayent de s’adresser à l’État et l’État ne les entend pas. Les revendications ne sont pas les mêmes et la légitimité non plus, mais ça rend le geste et les attentats encore plus vains et futiles. C’est juste de la violence gratuite », soutient l’avocate.




Les avocats de la défense se sont dits à plusieurs reprises choqués ou inquiets des propos moralistes du président. Les accusés sont quant à eux apparus moins détendus que d’habitude. Ils attendaient de connaître les réquisitions. L’avocate générale a demandé, et obtenu, de ne requérir que demain, jeudi.



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