Ce mercredi matin, invité sur le plateau de Cnews, le chef de file des députés La République en marche, Richard Ferrand, a appelé le gouvernement à prendre en compte les demandes du président du conseil exécutif de Corse.
Invité sur Cnews ce mercredi matin, le chef de file des députés La République en marche (LREM), Richard Ferrand a appelé mercredi à « saisir la main tendue » par le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni.
Alors que, déçus, les représentants de la collectivité de Corse ont appelé hier, mardi, à une « grande manifestation populaire » sur les réseaux sociaux, Richard Ferrand a estimé qu’il fallait « saisir la main tendue par le président Simeoni ».
Le chef de rang des députés LREM a estimé qu’il est nécessaire de « prendre conscience que que la Corse a retrouvé la paix, qu'il y a une aspiration au développement économique de la Corse et que ce qui est demandé c'est une capacité d'action plus large dans la République. » Il ajoute : « il faut examiner ce que peut vouloir dire l'autonomie dans la République.»
Il faut saisir la main tendue de @Gilles_Simeoni.
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) 24 janvier 2018
Il y a une aspiration à plus de développement économique en #Corse. Plus d'autonomie oui, mais dans la République. #CNews pic.twitter.com/JbgfMc3lbV
« Période de la confiance d’avenir »
Il a ainsi appelé le gouvernement à « passer d’une période de soupçon permanent à une période de la confiance d’avenir » en ce qui concerne les relations avec Gilles Simeoni.
Lundi soir, après une rencontre avec le Premier ministre Édouard Philippe, Gilles Simeoni avait affiché « une forme de déception » car « le gouvernement n'est pas allé plus loin dans la prise en compte de nos demandes et revendications ».
Le président du conseil exécutif de Corse avait alors indiqué espérer qu’Emmanuel Macron « donne le la sur ce que sera la position non seulement du gouvernement mais de l'Etat concernant le rapport à la Corse ». Le président de la République doit se rendre le 6 février en Corse pour les commémorations de l'assassinat, il y a 20 ans, du préfet Claude Erignac.