Le président DVG sortant du Conseil exécutif de Corse Paul Giacobbi a donné jeudi une conférence de presse pour répondre à ses détracteurs et affirmer que les colistiers des autres listes de gauche l'avaient rejoint. Dans les permanences de Prima a Corsica on s'active pour trouver des voix.
Si les leaders des listes de gauche n'ont pas appelé à voter pour lui, Paul Giacobbi veut croire que leurs électeurs choisiront dimanche prochain sa liste d'union fusionnée avec celle du président communiste sortant de l'Assemblée de Corse Dominique Bucchini.
Avec un seul objectif au second tour : la région doit rester à gauche. "Dimanche soir au plan national la question qui va se poser c'est quelle région va rester dans le giron de la gauche, le reste pour moi n'est que littérature", a déclaré Etienne Bastelica, président du groupe communiste et Front de gauche à l'Assemblée de Corse, 31ème sur la liste Prima a Corsica.
Aller chercher des voix, c'est tout ce compte à présent... Dans les permanences "Prima a Corsica", on s'active sur les listes d'émargement pour relever les abstentionnistes, appeler et convaincre.
"Par rapport à des gens qui n'ont à mettre en avant que des mots, du verbiage, de la méconnaissance des dossiers, des promesses folles (...) nous ont a quand même ce que l'on a fait", indique Paul Giacobbi.
Au premier tour, 0,8 point seulement séparait Paul Giacobbi de Gilles Simeoni, désormais à la tête d'une liste d'union avec les indépendantistes.
La droite est emmenée par l'ancien ministre José Rossi (UDI) qui a fusionné avec le député Les républicains (LR) de Corse-du-Sud Camille de Rocca Serra.
Le Front national est également présent en Corse dans l'unique quadrangulaire de ce second tour.
Aller plus loin : le reportage de Céline Aubert, Thierry Guespin, Dominique Lameta