Campagne de terrain pour Valérie Bozzi et ses colistiers. Principal travail de son équipe : convaincre les abstentionnistes. La cheffe de file se présente comme un rempart au projet d'indépendance défendu une partie des nationalistes.
Pour la candidate de droite Valérie Bozzi, il n’y aura pas de meeting de deuxième tour. Elle privilégie une visite chez un exploitant agricole devant les caméras. Environnement, social, accompagnement des agriculteurs, Valérie Bozzi insiste sur le besoin de se recentrer sur ces questions.
« On n’a parlé que de politique, de stratégie, d’évolution institutionnelle comme si c’était ça qui allait faire le bonheur des Corses. Je crois qu’aujourd’hui il y a des réponses concrètes qu’on peut apporter avec cette collectivité unique qui est une collectivité qui a des compétences très élargies.
C’est la région de France qui a le plus de compétences, je pense que c’était important, à quelques jours du second tour, d’éveiller les Corses à ces problèmes concrets », indique la tête de liste « Voir plus grand ».
12,7% des suffrages au premier tour
Jeudi, au cours du débat télévisé, la candidate a voulu se démarquer sur la question de l’indépendance. « Vous confirmez que vous êtes attaché à vivre en France et que la France est le pays des droits de l’Homme et que vous respectez les valeurs de la France ? », demande-t-elle alors à Gilles Simeoni leader de la liste nationaliste « Pè a Corsica ».
La candidate a rassemblé 12,7% des suffrages au premier tour. À la permanence, l'équipe de campagne épluche les listes, c’est le temps de la pêche aux abstentionnistes. « C’est un travail de fourmi. Il faut vérifier tous les bureaux, un par un, nom par nom, et espérer trouver des gens que l’on puisse connaître, que le puisse contacter », indique Christophe Altieri, un des colistiers.
En dépit d’une très large avance des nationalistes et d’une union à droite avec Jean-Martin Mondoloni qui ne s’est pas faite, Valérie Bozzi compte bien améliorer son score.