Toussaint : la grogne des fleuristes contre les vendeurs à la sauvette

Louise Nicolaï, présidente du syndicat des fleuristes de la Haute-Corse / Francis Lepigouchet, directeur adjoint à la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de la Haute-Corse

A l’approche de la Toussaint, de nombreux fleuristes estiment que la concurrence faite par les vendeurs de rue est déloyale. Mais ces derniers ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

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Des ventes en baisse

Prenons un fleuriste. Chez lui, les fleurs coupées coûtent 1 à 1,5 euros la tige, une plante en pot 18 à 25 euros. Dans ce prix il faut compter les charges, le coût magasin, du personnel, etc.

Un coût qui est amorti à la Toussaint, à l’heure où les familles viennent refleurir les tombes, de chrysanthèmes principalement. Mais depuis 10 ans, les ventes chutent.

Crise des chrysanthèmes

Pour les artisans, il n’y a pas de doute : les responsables sont ceux qui vendent en bord de route, ou aux abords des cimetières, les « vendeurs à la sauvette. »

« Vous avez des personnes qui ne sont inscrites ni au commerce ni à l’artisanat, qui achètent et revendent sans aucun contrôle. », s’exclame Louise Nicolaï, présidente du syndicat des fleuristes de Haute-Corse. Ce que veulent les artisans, c’est être soumis aux mêmes règles, contraintes et contrôles que leurs concurrents.

Surprise

La répression des fraudes s’en charge, chaque année et voici ce qu’elle constate :  « On nous a justifié la qualité de fleuriste lorsque nous avons procédé à des contrôles sur le bord des routes et ce qui est un petit peu surprenant, c’est qu’il y avait des fleuristes qui, de manière relativement dispersée avaient quatre ou cinq stands, dispersés sur l’ensemble du territoire. »

Mais les contrôles continueront, le week-end prochain encore. Ceux qui exercent illégalement la vente de fleurs risquent une amende allant jusqu’à 7500€.
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