A l’approche de la Toussaint, de nombreux fleuristes estiment que la concurrence faite par les vendeurs de rue est déloyale. Mais ces derniers ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Des ventes en baisse
Prenons un fleuriste. Chez lui, les fleurs coupées coûtent 1 à 1,5 euros la tige, une plante en pot 18 à 25 euros. Dans ce prix il faut compter les charges, le coût magasin, du personnel, etc.Un coût qui est amorti à la Toussaint, à l’heure où les familles viennent refleurir les tombes, de chrysanthèmes principalement. Mais depuis 10 ans, les ventes chutent.
Crise des chrysanthèmes
Pour les artisans, il n’y a pas de doute : les responsables sont ceux qui vendent en bord de route, ou aux abords des cimetières, les « vendeurs à la sauvette. »« Vous avez des personnes qui ne sont inscrites ni au commerce ni à l’artisanat, qui achètent et revendent sans aucun contrôle. », s’exclame Louise Nicolaï, présidente du syndicat des fleuristes de Haute-Corse. Ce que veulent les artisans, c’est être soumis aux mêmes règles, contraintes et contrôles que leurs concurrents.
Surprise
La répression des fraudes s’en charge, chaque année et voici ce qu’elle constate : « On nous a justifié la qualité de fleuriste lorsque nous avons procédé à des contrôles sur le bord des routes et ce qui est un petit peu surprenant, c’est qu’il y avait des fleuristes qui, de manière relativement dispersée avaient quatre ou cinq stands, dispersés sur l’ensemble du territoire. »Mais les contrôles continueront, le week-end prochain encore. Ceux qui exercent illégalement la vente de fleurs risquent une amende allant jusqu’à 7500€.