Portrait : "on ne se lève pas un matin en se disant qu'on veut être croque-mort"

Nestor est ce que l'on appelle un croque-mort. Sur sa fiche de poste, il est plutôt indiqué chauffeur-porteur-manoeuvre (un assistant funéraire, en somme). Il a révélé les coulisses de son métier à France 3 Champagne-Ardenne.

Lors d'une certaine époque, le terme de croque-mort est apparu. Cet individu est chargé de la mise en bière (placement du défunt dans son cercueil) et du convoyage du défunt ou de la défunte vers le cimetière. Une étymologie fumeuse voudrait faire croire que le croque-mort mordait (ou tordait) un orteil d'une personne afin de bien s'assurer qu'elle soit morte. Il semblerait qu'il n'en est rien : l'origine remonterait à l'épidémie de peste qui a ravagé la France au XIVe siècle : les personnes ramassant les corps utilisaient des crochets pour faciliter leur déplacement et éviter tout contact : crochet serait devenu croc... Après la Révolution française, croquer serait également à comprendre comme l'action de faire disparaître le mort, littéralement sous terre...

De nos jours, le croque-mort est plutôt appelé assistant, employé, ou conseiller funéraire (selon ses missions). Il s'agit d'un emploi comme un autre, nécessitant un diplôme (et - ironiquement ? - catégorisé dans les métiers du bien-être). Il se féminise petit à petit, et attire également de nouveaux profils, parfois plus jeunes. C'est le cas de Nestor (prénom modifié à la demande de l'interviewé), âgé d'une trentaine d'années, qui travaille pour des pompes funèbres. 

France 3 Champagne-Ardenne a pu le questionner sur ce métier essentiel, mais pourtant bien peu connu. Et qui nécessite, malgré la concentration de ses activités régulières sur les grandes villes, bien plus de déplacements qu'on pourrait le penser. "On peut travailler à n'importe quel endroit de la région. On peut avoir un décès nécessitant d'aller à Paris, suivi d'un enterrement à Sézanne ou Vitry-le-François, qui se trouvent au sud de la Marne. Je vais aussi dans les Ardennes."

Pas vraiment une vocation

Mais avant le travail, il y a souvent les études. Ici, c'est un peu particulier. "Je n'avais pas la vocation. On ne se lève pas un matin en se disant qu'on veut être croque-mort. On ne se dit pas qu'on a envie d'aller enterrer des gens."

Lui, il est rentré "là-dedans par hasard. Je connaissais quelqu'un qui y travaillait. C'était pour dépanner. Et de fil en aiguille..." Il ne faisait que de la cérémonie, au début. Mais à force d'en voir, Nestor a fini par se rendre compte que c'était au final un métier très normal. Et a poursuivi là-dedans.

"J'ai commencé jeune. C'était pendant mes vacances scolaires. Cela permettait d'avoir un salaire facilement, et ce n'était pas un travail si fatiguant : finalement, on attend beaucoup pendant les cérémonies. Ça m'a permis de payer mes études. J'avais une après-midi de libre par semaine, et je m'organisais pour aller travailler pendant celle-ci." 

Ses études n'avaient rien à voir avec tout ça : il se formait à devenir mécano'. Sa famille a été "un peu interloquée" lors de ce virage professionnel. "Mais au final, quand on explique comment se font les choses, c'est bien vécu. En tout cas quand on explique bien, et que les gens sont un minimum ouverts et à l'écoute, ça se comprend bien. Des gens peuvent ne pas vouloir travailler là-dedans à cause du deuil et tout ça, mais ils ne savent pas tout. Le deuil, quand il s'agit de personnes qu'on ne connaît pas, c'est beaucoup moins difficile à vivre."

Lorsqu'il était intérimaire, il gagnait "le smic selon le nombre d'heures". Désormais, à plein temps, c'est à peu près le même montant, mais assorti "d'heures supplémentaires" payées et de "primes" à la discrétion de chaque entreprise. Le bulletin de paye oscille donc "entre 1 600 et 2 000 euros"

Un seul décès, mais beaucoup de missions

"Ce n'est pas un métier que tout le monde peut faire. Il est dur, à la fois physiquement et émotionnellement. Il faut être bien entouré dans sa vie personnelle pour pouvoir en parler et évacuer : c'est un métier où il ne faut pas se renfermer."  

Dans la profession de Nestor, il existe plusieurs missions. Il ne les remplit pas toutes. "Je touche beaucoup aux travaux de cimetière, aux cérémonies. Je fais l'essentiel du métier, mais pas la partie bureau. L'administratif et l'organisation des obsèques, ce n'est pas trop ma tâche. Pour ça, il y a les conseillers funéraires. Sur place, on trouve les maîtres de cérémonie, et les porteurs. Concernant le monument, les marbriers et les employés de manœuvre."

"L'intitulé de ma fiche de paye, c'est chauffeur-porteur-manoeuvre. On peut appeler ça employé funéraire. Même si croque-mort paraît plus simple à utiliser." Quel que soit son appellation, le métier nécessite de la discrétion : c'est la qualité primordiale à posséder (d'où le fait qu'il a hésité avant d'accepter cette interview). La bienveillance "envers les familles et les défunts" est également indispensable. La rigueur et la délicatesse aussi : "je fais bien les choses car je n'aimerais pas qu'on soit brusque si c'était quelqu'un de ma famille"

L'intitulé de ma fiche de paye, c'est chauffeur-porteur-manoeuvre.

Nestor, employé funéraire (mais pas conseiller funéraire)

Ce qu'il ne fait pas, c'est recevoir les familles ou organiser les obsèques proprement dites. Cela, c'est vraiment la tâche du conseiller funéraire. "La seule chose qui s'en rapproche que je peux faire, c'est chercher les gens qui sont décédés à leur domicile. Ou quand je suis d'astreinte le week-end et que je dois voir les gens pour leur faire signer un papier. C'est loin du métier de conseiller funéraire." Il n'est pas non plus thanatopracteur, l'emploi où l'on est chargé d'apporter les soins de conservation au corps après recrutement sélectif, concours d'entrée en école, et formation poussée. Même si Nestor est  amené à habiller les défunts ("chez nous, dans le plus grand respect possible") et les présenter aux familles : ça, il peut. 

Il est aussi amené à chercher les morts à l'hôpital (ou aller les y déposer si le procureur demande une autopsie), et même "sur la voie publique". Le transport se fait "jusqu'à la chambre funéraire". Et dans un deuxième temps, jusqu'au lieu de culte éventuel, puis au cimetière ou au crématorium. Comme d'autres de ses collègues, on peut parfois voir Nestor au volant du corbillard, le nom du long véhicule à l'arrière duquel on place le cercueil. "Il n'y a pas de conducteur attitré." 

Immeuble de huit étages sans ascenseur

Il l'a dit, l'assistant funéraire va chercher le défunt sur le lieu de son trépas, et le conduit à la chambre funéraire. Pour ce faire, le véhicule habilité "doit être obligatoirement réfrigéré". Il est équipé d'un brancard à roulettes qu'on peut déplier, "comme les ambulanciers. Il est assez long et imposant, car il faut quand même qu'un corps puisse être entièrement posé dessus." Il y a aussi, "obligatoirement", une "housse mortuaire, flexible et renforcée" pour le transport. Le transport se fait à deux personnes quand il se fait depuis le domicile.

Si les conditions de récupération du corps sont hasardeuses (couloirs étroits, immeuble sans ascenseur), ce qu'on appelle un "brancard cuillère" peut être utilisé. "C'est un petit brancard, moins souvent utilisé. Mais il est plus compact. Il y a parfois des domiciles où il n'y a pas la place et c'est quasiment impossible de bouger, on ne pourrait pas tourner le brancard en angle droit. Ce brancard cuillère nous permet un transport plus ergonomique. Quand le couloir est exigu, ça nous facilite le passage."  Le "record" de Nestor est un immeuble de huit étages où il a dû emprunter les escaliers. 

Il peut y avoir certaines odeurs, parfois "dures", mais "on peut le supporter" (même s'il a déjà vu des collègues "craquer"). La mort survenant rarement lorsque l'on se trouve en tenue du dimanche, le défunt "peut être en pyjama, dans ses habits de tous les jours... C'est chez lui", après tout. "Quand on va chez les gens, on fait en sorte de procéder rapidement et avec respect. C'est compliqué pour les gens, qui sont dans la douleur, dans le choc. Donc on leur évite de rester trop en contact avec le corps."

Ce n'est qu'une fois "au funérarium qu'on va regarder les parties du corps les plus sensibles, qui peuvent nous indiquer s'il y aura besoin de soins plus approfondis". Les familles fournissent l'ultime tenue du défunt. "Il n'y a pas de tenue obligatoire." Même si l'usage fait qu'elles sont souvent sobres et sombres. Au cas où, les salons funéraires disposent de quelques tenues en réserve, laissées par des employés qui ne savaient pas quoi en faire. "Il arrive qu'aucune tenue ne soit souhaitée. C'est très rare, mais certaines familles n'en ont pas envie." 

L'idée d'habiller un défunt peut paraître difficile au commun des mortels (si l'on ose dire). Mais Nestor n'est pas de cet avis. "On ne le connaît pas. Ça crée une barrière. Au final, ce n'est pas si bizarre." Et tout dépend de comment on est amené à ce travail, comme ce fut son cas. "Ma première cérémonie, c'était une dame. Je ne l'ai pas vue. Je ne voulais pas assister à la mise en bière, je venais dépanner, je ne comptais pas m'intéresser à ce métier plus que ça. En amont, on m'avait entraîné à lever et porter un cercueil, marcher avec... Pour moi, je portais juste une boîte lourde. Puis on m'y a amené pas à pas. J'ai vu un corps de très loin, ensuite j'ai été à côté. J'avais l'impression que la personne allait se réveiller tellement elle semblait apaisée. La fois d'après, j'ai aidé les collègues à la mise en bière et donc touché le corps. À partir de là, ça ne me posait plus de problème et je me suis dit que je pouvais travailler là-dedans. Car on m'y avait bien amené." 

Le salon où est exposée le défunt est à usage privé de la famille, qui dispose d'une clé. D'autres pompes funèbres fonctionnent avec un code d'accès. Cette famille peut éventuellement ajouter un élément, mais la décoration de base est soignée et neutre. Nestor ne s'en occupe pas, et normalement, n'y rentre pas en compagnie des familles. "Je préfère leur laisser ce moment d'intimité. Je préfère attendre derrière la porte, personnellement." 

Dernier au revoir 

La prochaine étape se passe au cimetière. "Je suis amené à y travailler. Dans le cas d'une inhumation, il faut ouvrir la sépulture en prévision des obsèques." Ce n'est pas aux cantonniers de s'en charger, qui se contentent - et c'est déjà pas mal - de s'occuper de la bonne marche du cimetière. Le monument nécessite une force relative. "En vrai, ça dépend de ce qu'on a à ouvrir. Il y a des outils mécaniques et des grues qui nous facilitent grandement la tâche." Creuser, couler le béton et poser les pierres tombales (pour les nouvelles concessions) est assez physique. 

Une fois dans le caveau, il faut nettoyer, ce qui n'est pas forcément très agréable. Et parfois, tout aussi agréablement, s'il n'y a pas assez de place, il faut procéder à "une réduction de corps". Très basiquement, c'est ouvrir un cercueil (qui sera alors évacué) et placer les os qu'il contient dans une boîte faite exprès qui sera replacée dans le caveau, mais qui prendra beaucoup moins de place. Sur réquisition judiciaire, c'est aussi à lui de procéder aux exhumations.

La mise en bière a lieu au funérarium (c'est le nom qu'on donne au placement du défunt dans son cercueil). "On arrive avant la famille. S'il y avait des photos sur le corps, on les repose sur le cercueil. En général, on laisse un quart d'heure à la famille pour se recueillir. Ou si elle était déjà là avant nous, on la fait sortir dix minutes le temps qu'on procède à la mise en bière, puis on la laisse revenir." La famille a alors un ultime quart d'heure "pour faire un dernier au revoir", avant que le cercueil ne soit refermé. Les dernières formalités auprès de la famille sont alors accomplies par le maître de cérémonie. 

La mise en bière est un véritable ballet. Chacun a son rôle bien déterminé.

Nestor, employé funéraire qui a à coeur de proposer aux familles un moment aussi doux et digne que possible

Cette fermeture du cercueil est vue, dans le milieu, comme un véritable "ballet. Chacun a son rôle bien déterminé. Pour que tout soit le plus doux et homogène possible. Qu'il n'y ait pas un mauvais souvenir." Dans une grande ville, la police est présente pour poser des scellés sur le cercueil. Dans un petit village, c'est souvent "le maire ou un élu municipal". Les scellés ne sont posés "qu'en cas de crémation du corps, ou s'il n'y a pas de famille ou d'amis hors de la mise en bière en vue d'une inhumation : ça peut arriver"

Les scellés sont aussi à poser si le déplacement du corps se fait entre différentes communes. Ainsi, il y en aura si la cérémonie a eu lieu à Reims, et l'enterrement à Châlons-en-Champagne, par exemple. 

Ce n'est pas très léger (généralement)

Le poids de la personne qui à prendre en compte, même si le cercueil n'est déjà pas très léger à la base. "En soi, c'est lourd, mais une fois porté à l'épaule, c'est relativement léger quand on est à quatre. Cela peut faire un tout petit peu mal, mais ça va. Si on y rajoute une personne, ce n'est pas la même chose si elle fait 30 ou 90 kilos. Ça aura son importance, on prendra des gens un peu plus costauds pour la cérémonie si nécessaire." Le cercueil en lui-même est d'un bois différent, et donc plus ou moins lourd, s'il est destiné à une inhumation ou une crémation.

Au cas où, une ou deux personnes supplémentaires peuvent être prévues pour la levée du cercueil : c'est la partie la moins aisée du processus. Des intérimaires font parfois l'objet d'un recrutement.

Quant au poids moral de ce métier, il n'est pas toujours présent. Nestor témoigne que "chaque famille porte le deuil à sa manière. Certaines l'acceptent dès le départ et vont de l'avant. D'autres auront beaucoup plus de mal à l'accepter, vont rester beaucoup plus longtemps dans le choc. Tout dépend surtout de l'âge de la personne, et de la façon dont elle est partie. Chaque deuil est différent." Mais se trouve souvent plus difficile pour une personne jeune, ou en cas de suicide. Il lui est déjà arrivé de devoir porter le cercueil d'un enfant. "J'ai moins de mal que certains collègues. Je n'ai pas d'enfant, ça joue. Je ne peux pas vraiment faire de transfert. Donc j'arrive à m'en détacher, même si ce n'est pas toujours facile : je ne suis pas insensible pour autant." Aucune personne dans les pompes funèbres où il travaille n'est forcée de le faire, en tout cas. "C'est possible de s'adapter." 

La religion semble peu importer. Les enterrements chrétiens sont classiques (on en voit souvent dans les films). Chez les personne de confession juive, l'inhumation se fait dans un cimetière israélite. "On peut voir jeter du sable sur le cercueil à la fin. Et on a un rabbin qui lit longuement la Torah, presque sans faire de pause." Toutefois, il n'est jamais amené à porter un cercueil jusque dans une mosquée, puisque ce sont les fidèles musulmans qui s'en chargent. "On attend à l'extérieur, on ne sait pas trop ce qui se passe pendant la prière." Il existe ausi des pompes funèbres islamiques, plus spécialisées. 

Dans le cas de l'inhumation, une fois la cérémonie effectuée, le cercueil descend en terre. "La descente par système mécanique, je n'ai vu ça que dans les films américains. Chaque concession funéraire peut être différente dans son système d'ouverture, mais en France, en général, on descend à la corde. Parfois avec des crochets sur les poignées, mais c'est toujours descendu à la corde. Sinon, on passe les cordes directement dans les poignées en tête et en pied." La météo n'a pas tellement d'importance.

Parfois, Nestor a été invité à ce qu'on appelle le verre du souvenir, quand les familles et proches se rassemblent pour manger un morceau ou boire un petit quelque chose en la mémoire de la personne qui vient d'être enterrée ou incinérée. "On n'accepte pas. On n'a pas vraiment le temps. Et puis c'est leur intimité. Moi, je n'y suis jamais allé, je trouve que ce n'est pas ma place."

Il y a certaines cérémonies qui ne s'oublient pas, qu'il y ait eu des larmes... ou des rires (oui, ça arrive). Mais par discrétion, il ne souhaite confier aucune anecdote. En voici donc une qui n'a rien à voir avec lui (elle s'est passée dans une petite collégiale du Pas-de-Calais). Lors de la bénédiction du corps, une participante, en voulant procéder à l'aspersion d'eau bénite à l'aide du goupillon, a lâché ce dernier. Qui est tombé avec fracas, avant de rouler sous le cercueil. Il a fallu se mettre à quatre pattes pour aller le récupérer, non sans rater son coup et le faire rouler encore plus loin. L'assemblée funéraire riait... aux larmes. Visiblement, ça arrive plus souvent qu'on peut le penser, surtout si l'on en croit les nombreuses perles de funérailles narrées par Guillaume Bailly dans son ouvrage Mes Sincères condoléances.

La vie après le travail auprès des morts

Traditionnellement, on raconte sa journée de travail en rentrant du boulot. Mais ici, cela peut être délicat. Pareil lorsqu'on se présente à une personne qu'on ne connaît pas. "Ça m'arrive d'en parler dans le privé. C'est un sujet un peu tabou, mais il faut en parler. Quand on a un bon entourage, ou que ce sont des proches de longue date, ils sont habitués. Donc on en parle. Par contre, je n'en parle pas à tout le monde, ou pas tout de suite après les faits. Pas par manque d'envie, mais par respect envers les familles endeuillées. Je préfère laisser du temps sur certains cas." Surtout s'il y a eu médiatisation.

Et "je ne rêve pas vraiment. Donc ça m'évite de faire des cauchemars. À la limite, si je travaille beaucoup lors d'une période, notamment en cimetière, je peux avoir des flashes dans mes rêves. Mais ce n'est pas morbide, ce sera des images de travaux de marbrerie. C'est comme quelqu'un qui fait l'inventaire en magasin pendant toute la semaine : il pourra rêver qu'il est encore en train de compter." 

Y restera, restera pas ? Son futur, s'il est toujours dans le domaine du funéraire, le rapprocherait un peu plus des missions du conseiller funéraire. Un peu plus de cérémonies, un peu moins (voire pas du tout) de travaux de cimetière : "travailler par tous les temps et devoir porter des charges lourdes, ce n'est pas toujours facile. J'aimerais bien pouvoir rajouter une corde à mon arc, pouvoir approfondir mes connaissances dans l'administratif, histoire de pouvoir mieux répondre aux questions des familles."  Le funéraire a besoin de bras pour tous les métiers : tant mieux si ça lui permet de continuer à y évoluer. 

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