« Je redirai au Premier ministre que l'État doit changer de cap dans l'île et ouvrir un véritable dialogue politique. Je suis prêt à ce dialogue et il me semble indispensable de l'engager. Le Premier ministre est-il prêt à annoncer un acte 2 des relations entre l'Etat et la Corse ? Dans ce cas, sa visite ouvrira une nouvelle séquence politique. Dans le cas contraire, elle sera une nouvelle occasion manquée », a indiqué le président du conseil exécutif de Corse.
Absents à Cozzano
Lors du rassemblement à l’appel de Femu a Corsica, samedi 29 juin, Gilles Simeoni a interpellé le Premier ministre. Et s’est notamment interrogé sur la volonté de l’État d’aider la Corse à obtenir la « reconnaissance du fait insulaire auprès des institutions communautaires dans la prochaine politique européenne. »
En avril dernier, les présidents du conseil exécutif de Corse et de l’Assemblée, ont refusé de participer à la visite d’Emmanuel Macron à Cozzano, dans le cadre du grand débat, estimant que leurs revendications n’étaient pas entendues.
Tous deux réclament notamment l’inscription de la Corse dans la Constitution, la coofficialité de la Corse et le rapprochement des prisonniers corses.