Emmanuel Macron débutera donc demain sa première visite, très attendue, sur l'île en tant que Président de la République. D'abord l'hommage au préfet Claude Erignac à Ajaccio puis un discours sur la Corse à Bastia et d'autres rendez-vous qui ont évolué jusqu'à ce lundi.
Les forces de l’ordre nettoient de certains véhicules la place qui recevra demain, mardi, le président de la République. Une place qui portera ensuite le nom de Claude Erignac, préfet de Corse assassiné il y a 20 ans.
À 10h30, le chef de l’État y rendra hommage au préfet en présence de Gilles Simeoni et du ministre de l’Intérieur de l’époque Jean-Pierre Chevènement. Lui qui dit au journal Le Monde daté de ce lundi que la « victoire des nationalistes en Corse couronne quarante ans de reculade de la droite et de la gauche ». Il y conteste également toutes les revendications de la majorité territoriale et affirme que « la quasi-totalité du camp nationaliste a été complice de l’assassin du préfet durant sa cavale».
Sur les pas de Napoléon
Après un dépôt de gerbes à ma préfecture d’Ajaccio, Emmanuel Macron aura ensuite un entretien à la mairie d’Ajaccio avec Laurent Marcangeli puis remplacera la visite initialement prévue à Bonifacio par une déambulation sur les pas de Napoléon entre le musée Fesch et la crypte impériale.
Il rencontrera enfin à 19 heures, à l’Assemblée de Corse, les deux dirigeants de la collectivité unique Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni. Le lendemain mercredi Emmanuel Macron s’arrêtera à San Giuliano, dans la Plaine orientale, au centre de l’Inra qui avec ses agrumes est un fleuron de l’économie corse.
Enfin, après un déjeuner républicain avec le préfet de la Haute-Corse, le président de la République dira à l’Alb’Oru, grande salle de spectacle du sud de Bastia, s’il est finalement d’accord avec son invité de la veille : Jean-Pierre Chevènement.