"La justice avance et ça fait du bien" a déclaré Gabriel Iacono, qui avait longtemps accusé de viol son grand-père Christian Iacono, l'ancien maire de Vence, qui a obtenu l'annulation de sa condamnation à 9 ans de prison.
"Je suis rassuré qu'on ait pris en compte ma parole. Cela montre que la justice avance et ça fait du bien, ça rassure", a déclaré Gabriel Iacono au micro de France Bleu Azur, depuis son domicile de Reims.
"A partir du moment où la cour de révision s'est prononcée, le troisième procès, je reste serein, dans l'attente. Je suis heureux et rassuré", a-t-il ajouté.
La Cour de révision a annulé mardi la condamnation à 9 ans de prison de Christian Iacono pour viol de son petit-fils, qui était depuis revenu sur ses accusations.
Il sera rejugé aux assises du Rhône.
Depuis 1945, seuls 8 condamnés pour des crimes ont été acquittés au terme d'une procédure de révision, dont une seule fois, en 2011, dans une affaire sexuelle.
Christian Iacono a été condamné en 2009, puis en appel en février 2011, pour le viol de son petit-fils Gabriel.
Mais quelques mois après le verdict en appel, l'affaire avait rebondi: le jeune homme était revenu sur ses accusations, maintenues pendant 11 ans et portant sur des faits qui se seraient déroulés entre 1996 et 1998 dans la villa de Christian Iacono à Vence, alors que l'enfant avait entre 5 et 8 ans.
En mars 2012, Gabriel Iacono, aujourd'hui âgé d'une vingtaine d'années, avait déclaré avoir "menti, petit, pour attirer l'attention".
L'ancien élu, qui a toujours l'interdiction d'entrer en contact avec son petit-fils et de s'exprimer publiquement à propos de l'affaire, est apparu ému, souriant et soulagé, entouré à Paris par sa fille et ses avocats.