Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé pour sa 3e mission contre l'EI depuis janvier 2015. Il viendra renforcer les chasseurs-bombardiers français déjà stationnés en Jordanie et aux Emirats arabes unis depuis 2014. Il va débuter l’entraînement préalable à son prochain déploiement.
Le président François Hollande avait annoncé en juillet l'envoi de pièces d'artillerie à l'armée irakienne, ainsi que de conseillers militaires français pour les manier. La France fournit le même type d'aide aux peshmergas kurdes depuis l'été 2014.
Le chef de l'Etat avait alors également confirmé le déploiement du Charles de Gaulle à la fin septembre afin d'intensifier les frappes de la coalition internationale contre le groupe jihadiste en Irak et Syrie.
Le #porteavions Charles de Gaulle reprend l’#entraînement opérationnel en #Méditerranée
— Marine nationale (@MarineNationale) 6 septembre 2016
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"La chute du prétendu Etat islamique est désormais une question de temps", a affirmé le ministre français de la Défense.
Après une série de revers, l'EI se concentre désormais autour de ses deux places fortes de Mossoul en Irak et Raqa en Syrie. "Ses dernières voies d'approvisionnement depuis la Turquie sont progessivement coupées", a souligné M. Le Drian.
Le Charles de Gaulle va réaliser là son dernier déploiement avant son second arrêt technique majeur, qui l’immobilisera début 2017 pour 18 mois.
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— CHASSE EMBARQUEE (@CHASSEEMBARQUEE) 5 septembre 2016