Aujourd’hui, avec les traitements actuels, dans les pays développés, on ne meurt plus du Sida. On vit, on vieillit. 15.000 patients vivant avec le VIH en France ont plus de 60 ans. Mais la société est-elle prête à prendre en charge ces personnes âgées pas comme les autres ?
En Haute-Normandie, le VIH touche 1.700 personnes en Haute-Normandie. 42% ont plus de 50 ans. A l'approche de l'âge de la retraite se pose la question du vieillissement. C'est le thème de notre feuilleton de la semaine. 5 épisodes signés Marie du Mesnil-Adelée et Jérôme Bègue.
(Prise de son : Olivier Vincent, montage : Stéphanie Pierson).
Episode N° 5 : faire changer les choses
Comment vieillit-on, aujourd'hui, en étant séropositif ? Isolement, précarité, difficultés d'accès aux établissements d'hébergement pour personnes âgées : la vieillesse n'est pas un long fleuve tranquille… Certains, pourtant, essaient de faire bouger les choses.Avec les interviews de Françoise Borsa-Lebas, responsable de la prise en charge VIH au service des maladies infectieuses et tropicales du CHU Rouen et de Françoise Lebrun, coordinatrice du COREVIH de Haute-Normandie.
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Episode n°4 : des personnes âgées qui coûtent cher
L'argent est le principal frein à l'accueil des personnes séropositives en maison de retraite. Le CHU de Rouen suite 1.200 patients atteints du virus du Sida. Des patients suivis tous les trois mois et ce suivi est renforcé pour les premiers contaminés, plus fragiles.Avec les interviews de Frédéric Bounoure, pharmacien à l'hôpital d'Yvetot, François Borsa-Lebas, responsable de la prise en charge VIH du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU.
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Episode n°3 : quel accueil en maison de retraite ?
En France, 100 personnes séropositives vivent en maison de retraite. Leur accueil pose-t-il des difficultés particulières ? C'est le thème de ce troisième épisode.Avec les témoignages de Jan-Cédric Hansen, médecin coordonnateur mais aussi de Sylvie Guéry, résidente ; de Stéphanie Lenormand, aide soignante et de Michelle Mochalski, directrice de l’Ehpad - hôpital d’Yvetot.
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Episode n°2 : isolement et précarité
Les séropositifs contaminés dans les années 80 et aujourd'hui en vie ont perdu des amis, des compagnons. Ce sont des survivants. Avec un fort sentiment de culpabilité : pourquoi eux et pas moi ? Et combattre cet isolement. c'est la raison d'être l'association Aides, créée en 1984.Et puis avec l'isolement, vient souvent la précarité. Une étude britannique estime que 79% des personnes séropositives de plus de 50 ans rencontrent des problèmes financiers. Les causes : une vie professionnelle en pointillés ou tout simplement une incapacité à se projeter.
Retrouvez dans ce reportage les témoignages de Michel, mais aussi de Isabelle Jaffrès, chargée d'action Aides Normandie, Patrice, 56 ans - sans emploi - séropositif, et Cécile Dufour, assistante sociale du CHU de Rouen.
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Episode n°1 : lutter contre les idées reçues
Aujourd'hui, avec un bon traitement, l’espérance de vie d’un patient séropositif est la même qu’un séronégatif. A 2 ans près. Les séropositifs vieillissent, mais ne l'avaient même pas envisagé. On les avait condamné à une mort certaine et tout à coup, on leur dit qu'ils peuvent faire des projets. C'est presque impossible à envisager.
Et puis, depuis 30 ans, les idées reçues concernant le Sida ont la vie dure... Pourtant, en respectant scrupuleusement les nouveaux traitements, ils ne sont plus des bombes virales. Stabilisés, ils ne sont presque plus contaminants.
Dans ce premier épisode, vous découvrirez les témoignages de Michel, 61 ans, retraité et Véronique, 56 ans, sans emploi.
Et des images d'archives :
- Journal télévisé Antenne 2 - 27 mars 1982 « le cancer des gays »
- Reportage FR3 - 10 juin 1983 « la maladie des homosexuels »
- L'heure de vérité Antenne 2 - 6 juin 1987