Arras héroïque mais battu par le PSG (3-4)

Il y avait cinq divisions d'écart mais le Paris SG a bel et bien souffert pour battre Arras, club de CFA2, dimanche à Calais (3-4) et se qualifier pour les 16e de finale de la Coupe de France.

L'entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti avait décidé de laisser plusieurs titulaires au repos (Sirigu, Thiago Silva, Thiago Motta et Ibrahimovic) mais il avait aligné une équipe expérimentée (avec notamment les internationaux Sakho, Jallet et Matuidi), les joueurs de la réserve convoqués restant sur le banc au coup d'envoi.

Paris, très appliqué en début de match, a vite ouvert le score par Lavezzi (7), qui s'était déjà signalé dès la 4e minute de jeu par un centre dangereux. Sur un service de son compatriote Pastore, l'attaquant argentin a trompé Crombez (1-0). Largement dominateur, le PSG a creusé l'écart trois minutes plus tard par Matuidi (2-0, 10).

A 2-0, Arras ne lâche pas


Mais Arras n'a jamais lâché, ni mentalement ni physiquement, et est revenu à un but seulement en trois occasions, faisant forcément un peu douter les coleaders de la Ligue 1. Un signe qui ne trompe pas: les Parisiens ont gagné du temps en fin de match près du poteau de corner d'Arras...
C'est d'abord l'intenable Aït Bouhou qui a profité d'une mésentente dans la défense parisienne et d'un dégagement trop tardif pour réduire la marque de près (2-1, 26).

Lancé par ce but et poussé par le public du stade de l'Épopée, Arras a réussi à revenir une nouvelle fois après un troisième but parisien signé Zoumana Camara (44), qui a bien suivi une première grosse frappe de Bodmer, entré à la place de Matuidi, blessé. A la 52e, c'est Despres qui a fusillé Douchez de près à la réception d'un très bon centre de Bernard.

Arras, la tête haute


Mais Paris a refait le +break+ à la 68e: Lavezzi, meilleur joueur parisien dimanche, n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but après un lob de Gameiro, qui avait exploité une erreur de De Barros en défense.

Arras, malgré les crampes de certains joueurs, s'accrochait et Bernard, d'une frappe magnifique dans la lucarne (83), remettait l'équipe du Pas-de-Calais à un but. Insuffisant pour arracher la prolongation, malgré un bel effort dans les arrêts de jeu, mais suffisant pour sortir la tête haute.
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Les réactions 

Reynald Dabroswski (entraîneur d'Arras): "On a fait douter Paris. A 3-4, ils ont eu 5-6 minutes où ils ont joué plus bas. Au début, il y avait trop de stress, trop de pression chez certains joueurs. A 2-0 après dix minutes, c'était presque mission impossible. On peut avoir des regrets sur le résultat et l'élimination, mais pas sur la performance des joueurs. Le PSG nous a respectés. Quand on voit la qualité de Lavezzi, les appels de Gameiro... Quand Bodmer est rentré, il lui a fallu du temps pour rentrer dans son match, et c'est là qu'on marque le premier but. On est la première équipe à leur mettre trois buts ? Cela veut dire qu'on a de la qualité offensive, qu'on peut faire de belles choses. Je suis fier de mes joueurs, ce sont des pères de famille, pour la plupart, qui font quatre entraînements par semaine après le boulot. Maintenant, on sera les premiers supporteurs du PSG en Ligue des champions. C'était un honneur pour moi de rencontrer un entraîneur aussi cappé que Carlo Ancelotti."

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris SG) : "On prend trois buts ce soir mais on gagne. Défensivement, on a été suffisants, pas concentrés. Je ne suis pas inquiet, on a gagné, on est toujours en Coupe de France et le prochain match sera différent. Je ne suis pas surpris par ce match, je connais la Coupe de France. Quand il y a moins de qualité, l'adversaire met le match sur l'intensité et l'agressivité. Arras a fait un grand match. A 2-0 après dix minutes, tu
penses que le match sera facile. Et là, l'équipe n'a pas été concentrée sur le travail défensif. C'était un match bizarre. On vient de faire quatre matches sans prendre de but, parce que l'attitude de toute l'équipe était bonne. Ce soir, tous les joueurs voulaient attaquer, il n'y avait pas d'équilibre. Jallet, Pastore n'ont pas fait un bon travail défensif. Verratti a été trop lent. Il faut qu'il soit plus agressif, plus en place sur le terrain. Ce soir, ce ne sont pas les joueurs absents qui nous ont manqués
."




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