Enduropale : Manu, 511ème et Jean-Luc, 845ème, poireaux heureux

Les deux journalistes de France 3 Nord Pas-de-Calais qui étaient dans la course nous racontent leur Enduropale 2013. 

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Pour Jean-Luc Douchet, journaliste présentateur à France 3 Nord Pas-de-Calais, c'était une première. La concrétisation d'un vieux rêve. Faire au moins un fois l'Enduropale. Au fil de la préparation (racontée dans ce blog), il s'était fixé un autre objectif : faire au moins un tour et finir. Mission accomplie : 2 tours et une 845ème place officielle : "Je m'attendais à quelque chose d'impressionnant. Mais ça a largement dépassé . Je suis passé par toutes les émotions : un énorme stress pendant les deux heures d'attente avant de récupérer les motos au parc fermé, un énorme plaisir au moment de la descente dans les rues du Touquet en cortège, un trac phénoménal sur la ligne de départ, la peur de la chute dans la ligne droite et la fierté et le soulagement de voir au fur et à mesure des bosses et des virages que le rêve devient réalité."  

"Respect et admiration"


Jean-Luc ne sait pas encore s'il refera l'Enduropale : "Je suis partagé entre l'envie de revivre ça pour faire mieux en le préparant davantage et l'appréhension d'une deuxième fois un peu moins bien. Et il conclut : " Maintenant que je l'ai vécu, j'ai encore plus de respect et d'admiration pour les top-pilotes mais aussi pour tous ces anonymes qui consacrent énormément de leur temps et de leur budget pour vivre ça et qui écrivent le légende de l'Enduro"

"Un peu frustrant"


Emmanuel Quinart a bouclé son 15ème Enduropale. La routine ? Pas du tout. A l'arrivée, il était enthousiaste, malgré les conditions météo : "C'est l'Enduro dans lequel j'ai pris le plus de plaisir. J'ai bien roulé. Du début à la fin, je me suis amusé. Je n'étais pas fatigué. La moto marchait sur bien.". Seul bémol : la course raccourcie qui laisse un goût d'inachevé : "C'est sûr qu'à Merlimont, avec l'eau c'était piégeux et on pouvait y laisser la moto. Ça fait partie de la course mais c'est frustrant parce que c'est dans la dernière heure que je faisais toujours la différence. Il manquait le dessert..."
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