Daniel Carton sort "A la grâce", un roman sur son enfance dans les corons

Ancien journaliste politique, Daniel Carton se consacre désormais à l'écriture. De romans ou presque. "A la grâce" est d'abord un récit autobiographique. Les femmes, la solidarité, les corons dans les années 60. 

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C'est un un livre écrit à partir de ses souvenirs d'enfance que Daniel Carton, né à Divion, propose aux lecteurs. Aux ch'tis mais pas seulement. A ceux qui connaissent le "peuple des mines" dans les années 60-70 mais aussi à tous ceux qui sont nostalgiques d'une époque où tout allait moins vite. A ceux qui ne connaissent pas la rudesse de la vie dans le bassin minier à cette époque. 

Son style ? A la Marcel Pagnol. Coloré, imagé, puissant... Sans misérabilisme mais pas édulcoré non plus « Ce livre, je l’avais dans les tripes, explique-t-il dans La Voix du Nord. On pense souvent qu’écrire sur soi est plus aisé que l’invention. Bien au contraire. L’autobiographie n’a rien d’évident. » Une rupture forte avec son "ancienne vie" de journaliste. Daniel Carton est notamment l'auteur de "Bien entendu c’est off". On loin ici de la politique, de la justice... Loin de l'enfance passé dans la cité Clarence. Une enfance dure, rude mais empreinte de valeurs : « Cette époque était riche. L’ascenseur social existait encore. Les gens n’étaient pas aussi pessimistes. Nous avions tous l’espoir de sortir de notre condition ouvrière. »
Le livre de Daniel Carton  "A la grâce" benéficie déjà d'une critique et d'un bouche à oreille très favorable. 

 



Note de l'éditeur Fayard
« Au Nord », au temps du Général, une cité née du charbon sur une colline d’Artois, avec terril et clocher, sa mairie communiste et ses belles demeures d’ingénieurs. Les élèves admis au certif y recevaient les accolades khrouchtchéviennes des camarades élus. Les hommes rêvaient du stade Bollaert. Les mères filaient à la messe pour que leur petit ait le droit de faire sa communion avec monsieur le curé. La mère de l’auteur en particulier, qui l’élevait seule avec trois fois rien, mais gardait chevillée à l’âme sa foi dans la grâce de Dieu.
Ce peuple des « z’houillères » partageait les mêmes joies et les mêmes peines. La solidarité luttait pied à pied avec la rudesse de l’existence. Comment ne pas se souvenir de l’attachement viscéral de ces gens peu ordinaires à leurs maisons de briques, leurs potagers, qui ne les empêchait pas de souhaiter tout aussi ardemment que leurs enfants en sortent, s’en éloignent le plus possible, et jamais plus ne travaillent de leurs mains ? Daniel Carton en est sorti, sans doute. Ou pas tout à fait, puisque ce livre y revient.
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