Le coureur belge de Courtrai a été l'un des grands animateurs de cette édition 2013 du Paris-Roubaix. Omniprésent aux avant-postes, il a poussé Fabian Cancellara dans ses derniers retranchements avant de s'incliner au finish.
Il a manqué quelques centimètres à Sep Vanmarcke pour inscrire, à seulement 24 ans, son nom ce dimanche au palmarès du Paris-Roubaix. Le coureur belge de la formation Blanco, originaire de Courtrai, a finalement cédé à l'assaut de Fabian Cancellara sur la ligne d'arrivé à l'issue d'un sprint qui semblait très indécis.
Grand animateur de cette édition 2013, ses accélérations dans les derniers kilomètres ont fait du dégât au sein du groupe de tête. Seul le Suisse est parvenu à suivre son rythme. Cancellara a bien tenté de lui fausser compagnie vers Hem mais Sep Vanmarcke n'a rien lâché. Jusqu'aux derniers mètres... épuisé à l'arrivée, ses larmes en disaient long sur sa déception, comme on peut le voir dans l'interview ci-dessous.
"J'ai eu une crevaison, je suis tombé sur mon genou", a-t-il expliqué. "A la fin, j'étais confiant, j'ai cru que j'allais gagner dans les derniers 500 mètres... ça s'est joué à cinquante centimètres, je pense..." .
Ce grand gabarit de 1.89m avait jusqu'ici pour fait d'armes principal d'avoir gagné le Het Nieuwsblad devant Tom Boonen. Passé professionnel dans l'équipe Topsport (2e division) en août 2009 avant de rejoindre Garmin, Vanmarcke a enlevé sa première victoire professionnelle à cette occasion, en février 2012, à l'âge de 23 ans. Dans un sprint à trois (avec Flecha), le jeune Belge avait débordé dans les 50 derniers mètres son aîné, qui avait lancé le sprint aux 300 mètres.
Vanmarcke s'est également signalé à plusieurs reprises dans des courses belges figurant au calendrier mondial: 2e de Gand-Wevelgem en 2010, 4e du GP E3 en 2011 (5e en 2012). Mais il n'avait encore jamais joué la "gagne" dans Paris-Roubaix auquel il participait dimanche pour la 3e fois (20e en 2011, 84e en 2012).