Grève d'agents de sécurité incendie dans le tunnel sous la Manche

Depuis le 1er janvier 2013, c'est la société Main Sécurité qui assure les patrouilles et le contrôle des installations dans le tunnel sous la Manche. Aujourd'hui, une forte proportion de leurs agents est en grève selon un représentant syndical. La direction n'a pu être jointe pour le moment. 

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Le trafic transmanche via le tunnel n'est toutefois pas rompu pour deux raisons. Premièrement, les missions remplies par Main Sécurité ne comprennent pas l'extinction des incendies (1) mais "seulement" les patrouilles, le contrôle des installations et l'assistance aux voyageurs le cas échéant. Secondement, Main Sécurité disposerait tout juste du nombre de personnels non-grévistes. Une dizaine. 

"Ils font appel à des personnels pas complètement formés et remettent en cause la sécurité des usagers du tunnel", déplore Benjamin Gressier représentant syndical Sud Solidaires chez Main Sécurité.

"Aucun impact sur la sécurité du tunnel"


Vérification faite auprès d'Eurotunnel, Main Sécurité fait en effet appel à des personnels "pas formés" mais accompagnés par des techniciens d'Eurotunnel. "Il n'y a aucun impact sur la sécurité du tunnel", assure-t-on à la communication d'Eurotunnel. "Par ailleurs nous faisons notre maximum pour que Main Sécurité règle rapidement ce conflit salarial".

Benjamin Gressier, revient lui sur sa position : "Nous sommes 9 à assurer le travail que faisait 18 pompiers avant, sur des gardes de 12 heures. Ce que nous ne comprenons pas c'est que l'on nous avait promis des salaires nets de 1500 euros à 1600 euros. Alors que nous ne sommes qu'à 1200 euros voire 1300 euros. Des gens ont quitté des CDI pour vivre leur passion et prendre ce poste et quand nous étions entre le premier et le deuxième mois de formation on n'a pu que signer des contrats avec des salaires revus à la baisse", explique le délégué syndical.

Selon lui, aujourd'hui sur 45 salariés de la société, plus d'une trentaine auraient suivi le mouvement de grève. 

(1) Les pompiers publics sont toujours en charge de cette mission
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