Inquiétudes chez le fabricant de moteurs (pour Renault et PSA) basé à Douvrin (Pas-de-Calais). Selon la CGT, près d'un millier d'emplois pourraient être supprimés dans les années qui viennent.
Une certitude : la conjoncture n'est pas bonne pour La Française de Mécanique (fermeture d'Aulnay, crise économique, baisse des immatriculations en Europe...). L'usine de Douvrin qui emploie actuellement 3200 salariés en CDI prévoierait une baisse de 38% de ses effectifs d'ici 2016, selon la CGT. Essentiellement des départs à la retraite non compensés par des embauches. C'est ce qui ressort des annonces de perspective de production communiquées par la direction vendredi dernier.
L'entreprise, filiale de Renault et PSA, a déjà perdu 2500 emplois depuis 2003. les autres syndicats tempèrent affirmant que cette annonce est peut-être un moindre mal. Et soulignent qu'on ne parle pas ici de fermeture d'usines ou de licenciements secs.
Nos journalistes Hélène Tonneillier et Benoît Bugnicourt étaient à Douvrin ce lundi matin.
![](https://assets.webservices.francetelevisions.fr/v1/assets/images/9a/5c/bf/9a5cbfd7-2fc9-4013-a544-2c6969e00f35.jpg)
Créé en 1969 en pleine reconversion du bassin minier, le site, qui fait essentiellement du montage à partir de pièces provenant de fournisseurs européens, connaît depuis de nombreux mois des difficultés, du fait de la situation des deux principaux groupes automobiles français.