Une bande-dessinée intitulée "Le prix de la terre" lève le tabou des dessous-de-table que les agriculteurs doivent payer aux propriétaires de leur terre pour pouvoir les louer. L'enquête de Manon Rescan est publiée par La Revue dessinée dont le premier numéro est sorti en septembre.
La pression foncière conduit les agriculteurs à réclamer des pots de vin toujours plus importants aux jeunes souhaitant s'installer. Une bande-dessinée intitulée "Le prix de la terre" lève le tabou des dessous de table que les agriculteurs doivent payer aux propriétaires de leur terre pour pouvoir les louer. L'enquête de Manon Rescan, Damien Brunon et Sébastien Vassant est publiée par La Revue dessinée dont le premier numéro vient de sortir.
Le récit se déroule à Ambricourt, dans le Pas-de-Calais autour du portrait d'un jeune agriculteur en difficulté pour louer des terres à un prix acceptable.
80% des terres dans le Nord sont louées sous le mode du fermage. En plus du loyer officiel, il est courant de se voir confronté à un pot-de-vin, aussi appelé "arrière fumure", "chapeau", ou "pas de porte". Interdit par le code rural, il peut atteindre plusieurs milliers d'euros l'hectare.