Affaire Clélia : Julien Sailly pour la 4e fois devant les assises pour le meurtre de son ex-petite amie

Julien Sailly est accusé d'avoir tué son ex-petite amie, Clélia Médina, retrouvée morte le 28 février 2008 à Lambersart, près de Lille. Condamné à 20 ans de prison en première instance, il a fait appel du verdict et clame toujours son innocence. Son 4e procès s'ouvre ce lundi à Saint-Omer.

Julien Sailly va se présenter pour la quatrième fois devant une cour d'assises pour le meurtre de son ancienne petite amie, Clélia Médina, en février 2008. La première fois, c'était en 2011 à Douai. Le procès avait été rapidement ajourné en raison de fortes tensions entre les deux parties. Lors du second, en 2012, Julien Sailly avait été reconnu coupable et condamné à 20 ans de prison. Le troisième - en appel - s'est ouvert le 1er juillet dernier. Mais il a été suspendu au bout de trois jours et reporté au 7 octobre à la suite d'un malaise de son avocat, Me Eric Dupond-Moretti.  

Clélia Médina, 18 ans, a été retrouvée morte sur les bords de la Deûle, à Lambersart, le 17 février 2008. La veille, à la sortie d’une discothèque, elle s’était disputée avec son petit ami, Julien Sailly. Selon les légistes, la jeune femme a succombé à "de multiples coups au visage donnés avec un objet contondant et d'une grande violence".

Un amoureux sincère mais violent


Julien Sailly est présenté comme un amoureux sincère mais violent par les témoins qui se sont succédés à la barre, lors des différents procès. L'accusé a d'ailleurs avoué que le soir de l'affaire, lui et Clélia avaient "échangé mutuellement des coups". Mais il a toujours nié l'avoir tuée. Pourtant, un élément matériel accable Julien Sailly : l'arme du crime. Il s'agit du cric d'une Renault Twingo datant de mai 1997,  retrouvé dans la Deûle près du corps. L'accusé possédait justement une Twingo fabriquée en mai 1997 et dont le cric était manquant.

La défense de Julien Sailly fait valoir qu'aucune trace de son ADN n'a été retrouvée sur le cric qui a servi à tuer Clélia. Le jeune homme, âgé aujourd'hui de 24 ans, raconte qu'il a seulement déposé sa petite amie, vivante, non loin de son domicile, après être sortis en discothèque. Il s'est ensuite présenté de lui-même à la police, après la découverte du corps.

Si la cour d’assises de Saint-Omer confirme le verdict de première instance, un dernier recours pourrait être formulé au niveau français par la défense de Julien Sailly, auprès de la chambre criminelle de la Cour de cassation.

Vous pouvez retrouver l'ensemble de nos articles consacrés à l'affaire Clélia, notamment le compte-rendu détaillé des trois journées du précédent procès, en cliquant sur ce lien.
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