Peut-être un nouveau scandale sanitaire : le "Gardasil", un vaccin contre le cancer du col de l'utérus, fait l'objet d'une enquête pénale. Plusieurs jeunes femmes accusent le vaccin d'avoir de graves effets secondaires sur le système nerveux. Une jeune axonaise va porter plainte.
Sarah Meunier a 16 ans quand elle subit ses premières injections de "Gardasil". Elle a suivi les recommandations sanitaires qui préconisent l'utilisation de ce vaccin chez les adolescentes. Le "Gardasil" est censé protéger contre le cancer du col de l'utérus.
Mais, vingt jours après la troisième et dernière injection, les ennuis de Sarah commencent et ils sont multiples : essoufflements, douleurs musculaires etc. Il lui devient difficile de se coiffer, impossible de courir après un bus.
Aujourd'hui, Sarah en veut au médecin qui lui a injecté le vaccin, elle lui reproche de lui avoir forcer un peu la main et de ne pas l'avoir suffisamment informé.
La jeune fille demande aussi à Sanofi-Pasteur, le laboratoire qui produit le "Gardasil", de retirer le vaccin. Sarah et ses parents ont décidé de saisir la justice et de porter plainte contre l’entreprise.
Sanofi-Pasteur conteste les accusations selon lesquelles le "Gardasil" serait responsable de plusieurs effets secondaires néfastes dont la sclérose en plaques. Ses dirigeants arguent qu'aucune étude n'a mis en évidence de lien entre ce vaccin et des maladies graves.
En France, plusieurs autres jeunes femmes ont porté plainte contre Sanofi-Pasteur. L'utilité du "Gardasil" fait débat depuis sa mise sur le marché français en 2006. Le cancer du col de l'utérus est le 12e le plus fréquent chez les femmes. Chaque jour, "trois femmes meurent du cancer de l'utérus en France" selon l'agence nationale du médicament qui maintient la préconisation du vaccin.