Trois hommes comparaissent à partir de lundi devant la cour d'assises de Paris pour l'assassinat en 2003 de Thierry Saman, un gardien d'immeuble lié à des membres du grand banditisme mais aussi un indicateur de police. Thierry Saman a été abattu le 15 janvier 2003 à Saint-Leu d'Esserent (60).

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Eric Steger et El Hadi Ghariani, tous deux 40 ans, sont poursuivis pour assassinat et Thierry Romero, 42 ans, pour complicité. Un quatrième homme, Joël Chapat, qui devait comparaître à leur côté pour complicité est décédé. Le procès est prévu jusqu'au 24 janvier.

Le 7 novembre 2008, des policiers découvraient les ossements de Thierry Saman dans une voiture calcinée dissimulée au fond d'une immense carrière souterraine de 600 km de galeries dans l'Oise. L'expertise médico-légale a établi que l'homme avait été notamment atteint d'une balle dans la tête.

La victime n'avait plus donné signe de vie depuis janvier 2003 et des rumeurs évoquaient son enlèvement et son assassinat par des voyous qui le soupçonnaient d'être un "indic" de la police.


Concierge et indic

Gardien d'immeuble à Paris, Thierry Saman, 37 ans au moment de sa disparition, n'était pas un concierge ordinaire. Condamné pour vols et trafics
de stupéfiants dans les années 1990, il fréquentait des membres du grand banditisme, en particulier le milieu des braqueurs de fourgons blindés. Il était pour cela un informateur apprécié des enquêteurs de la répression du banditisme.

Au moment de sa disparition, il devait être poursuivi aux assises de Paris, accusé d'avoir commandité une tentative d'assassinat contre sa femme. L'homme qui a tiré sur son épouse a expliqué que Saman lui avait dit qu'elle l'avait menacé de dénoncer son double jeu.

Les trois accusés du procès de lundi ont été mis en cause lors de l'enquête par un comparse qui a reconnu avoir été présent lors de l'exécution de Thierry Saman.

Les trois hommes contestent les faits. Pour l'avocat d'El Hadi Ghariani, Me Philippe Dehapiot, Guillaud pourrait être lui-même l'auteur des faits.

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