Le groupe papetier Sequana a annoncé une augmentation de capital et un plan de restructuration qui comprend des cessions d'usines en France, voire des fermetures, après une aggravation de ses pertes. L'usine Arjowiggins de Wizernes (près de Saint-Omer, Pas-de-Calais), 300 salariés, est concernée.
La holding Sequana (Arjowiggins en est une branche), se dit très affecté par la dégradation du marché du papier. Son chiffre d'affaires a reculé de 7,7% à 3,3 milliards d'euros l'an dernier. Son résultat opérationnel courant a baissé encore plus nettement, de 15,2%, à 49 millions d'euros.
Pour faire face à la dégradation de ses performances, le groupe a signé avec ses banques un accord de principe "sur la restructuration globale de (sa) dette", qui s'élevait à la fin de l'année dernière à 537 millions d'euros, stable par rapport au 538 millions de l'année précédente.
Fermeture de Wizernes s'il n'y a pas de repreneur ?
Sequana a également annoncé un plan de restructuration des divisions "papiers graphiques et papiers de création" de sa branche Arjowiggins, pour concentrer ses activités "sur les marchés de spécialité où il est leader".Le groupe va ainsi recentrer la production de la division graphique sur les usines française de Bessé-en-Braye (Sarthe) et Le Bourray (Sarthe), un projet qui impliquerait la cession ou la fermeture "en absence d'un repreneur" de l'usine de Wizernes (Pas-de-Calais). La papeterie de Wizernes (près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais) qui produit des papiers couchés, emploie environ 300 salariés.
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