Quatre offres de reprise ont été déposées mardi pour Valdunes, placé en redressement judiciaire le 31 mars, a annoncé mercredi le groupe de matériel et équipements ferroviaires, qui emploie près de 500 personnes.
"Dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire ouverte le 31 mars par le tribunal de commerce de Valenciennes, quatre offres de reprise des activités de l'entreprise ont été déposées (mardi) auprès de l'administrateur judiciaire", a indiqué Valdunes dans un communiqué.
"L'administrateur judiciaire et la direction du groupe vont examiner ces propositions dans les prochaines semaines pour retenir l'offre qui préserve le mieux l'emploi et permettre de pérenniser les activités de la société et ses sites à travers un plan d'investissement ambitieux", a-t-il ajouté.
Valdunes avait demandé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde après avoir "subi une forte chute de son activité au cours des (...) derniers mois", "sur un marché de plus en plus difficile en raison de la persistance de la crise économique", avait déclaré le groupe précédemment.
Ses deux sites industriels sont situés dans le Nord, à Trith-Saint-Léger près de Valenciennes, qui emploie environ 270 salariés, et à Leffrinckoucke, près de Dunkerque (environ 180 salariés).
L'effectif total, qui inclut CDD, contrats professionnels et intérim, est de 487 personnes.
La société, spécialisée dans la fourniture et la maintenance de composants des matériels roulants ferroviaires, a réalisé un chiffre d'affaires de 86 millions
d'euros en 2012/2013.