Citant un proche de Mehdi Nemmouche, le journal assure que le suspect numéro 1 de la tuerie de Bruxelles serait repassé par la France après son voyage en Syrie et avant les assassinats commis au Musée juif de la capitale belge.
L'information est lâchée par un proche de Mehdi Nemmouche, à Tourcoing (Nord), dans le fil de la conversation : « En mars, il est repassé nous dire bonjour. Après, on ne l'a plus revu qu'à la télévision. » écrit Le Monde dans son édition en ligne du 7 juin.
Contrairement, à ce qu'a toujours affirmé le ministère de l'Intérieur, le suspect serait donc repassé par la France entre son retour de Syrie le 18 mars, et le 24 mai jour de la fusillade.
"Jusqu'ici, le ministère de l'intérieur avait toujours assuré qu'il n'avait pas remis les pieds en France avant son interpellation à Marseille, le 30 mai, lors d'un contrôle inopiné des douaniers dans un car venu d'Amsterdam et Bruxelles. Cela permettait d'évacuer les polémiques éventuelles sur l'inaction de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, future DGSI) française : celle-ci ne peut agir que sur le territoire national.
Entre son arrivée en Allemagne – il est alors signalé à la DCRI – et Marseille, la « trace » de Mehdi Nemmouche a été perdue, a affirmé, dimanche 1er juin, le procureur de Paris, François Molins. François Hollande lui-même s'est félicité que Mehdi Nemmouche ait été arrêté « dès qu'il a mis le premier pied en France ». Après l'attaque de Bruxelles, c'est possible. Après son retour de Syrie, ce n'est donc pas le cas." écrit le journal.