Migrants à Calais : Cazeneuve demande à Londres de "prendre ses responsabilités"

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé au gouvernement britannique de "prendre ses responsabilités" pour aider à endiguer l'immigration illégale depuis Calais, lors d'une visite à Londres vendredi.

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"La France n'a pas vocation à supporter seule le flux de Calais. Ses responsabilités doivent être partagées avec les pays concernés. Je suis venu
rappeler cette réalité à Londres
", a-t-il dit à l'issue d'une rencontre avec son homologue britannique, Theresa May. "Il existe des passeurs dans les pays de départ mais aussi dans les pays d'arrivée. Il faut démanteler ces réseaux en Grande-Bretagne aussi", a-t-il ajouté, alors que le chiffre de migrants à Calais, estimé entre 1.200 et 1.300, a fortement augmenté dernièrement.

Début août, de violentes rixes ont opposé des migrants d'Afrique de l'Est tentant de passer en Angleterre, faisant près de 70 blessés. "Si nous voulons être efficaces dans le tarissement du flux il faut que les Britanniques nous aident à faire passer le message. Un groupe de travail a été constitué. Il devrait donner ses résultats dans les prochains jours", a insisté le ministre.

Je ne suis pas d'accord avec la création d'un centre pour immigrés.


M. Cazeneuve était à Londres pour la deuxième étape d'une tournée européenne sur le thème de l'immigration illégale, qui doit également le conduire à Barcelone, Berlin et Bruxelles. Lors de la première étape, jeudi à Rome, il s'était prononcé contre l'ouverture d'un centre pour migrants à Calais , pour éviter d'attirer davantage d'exilés.

"Je ne suis pas d'accord avec la création d'un centre pour immigrés. Je ne veux pas non plus les laisser à la rue. Il faut déterminer les conditions dans lesquelles nous pouvons créer des solutions pour les plus vulnérables", a-t-il répété vendredi. En 1999, un centre géré par la Croix Rouge avait été ouvert à proximité, à Sangatte, et devait être provisoire. Mais il avait rapidement été en surcapacité, avec près de 2.000 personnes contre 800 prévues quelques semaines avant sa fermeture en septembre 2002.
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