Le commissariat de Dunkerque dans "un état de délabrement honteux !"

Inondation, chaudière en panne, trois toilettes pour 200 policiers, l'état du commissariat de Dunkerque provoque le ras-le-bol des policiers qui l'occupent. Alertés par un article de La Voix du Nord, nous avons contacté un responsable syndical qui nous explique, photos à l'appui. 

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"C'est un vieux bâtiment des années 50-60, jamais entretenu pour des questions de budget", explique Fabrice Danel, secrétaire régional adjoint SGP Police. Tout s'est considérablement dégradé il y a un peu plus de trois semaines, quand une canalisation d'eau du sous-sol du bâtiment principal a explosé. "Tout a été trempé : les armoires des vestiaires, la chaufferie, où la chaudière a été inondée. Depuis, vision irréelle, du sable et de l'eau remontent régulièrement du sol du sous-sol." 

L'hiver approche et il faudrait quelque 30.000 euros pour remettre en route la chaudière. "Normalement, on pourra la remettre en route mais vous savez, les budgets...", explique-t-on aux policiers de Dunkerque selon Fabrice Danel. 

Conséquence, les hommes s'habillent et se dévêtissent dans les couloirs, aux étages du bâtiment, ce qui pose des problèmes de sécurité puisque les vêtements (pas les armes) sont accessibles dans les casiers à chacun qui entre et qui sort du commissariat.



Dans une annexe située dans la cour du commissariat, une autre fuite a provoqué une fissure au plafond... Quant aux toilettes du bâtiment principal, c'est impossible de les utiliser au sous-sol, donc il en reste trois, à l'étage pour les 200 personnes qui travaillent dans le bâtiment. "Faut pas avoir une gastro", trouve la force de rigoler un policier. "Quant aux douches, où on est sensés se laver, c'est pfff... Jamais vous ne mettriez un pied dedans !"

Selon Fabrice Danel, "c'est une honte, c'est honteux pour la profession, pour la population qui vient dans le commissariat et pour les collègues. On nous prend pour de la m****... Le malaise est total, c'est terrible, dans un contexte où 50 hommes sont partis pour 18 arrivés depuis 2007. Le moral est au plus bas. Il y en a qui pêtent les plombs, j'ai même entendu dire des chefs de brigades qu'il y avait des risques pour le personnel". 
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