Un motard britannique, originaire du Norfolk (Est de l'Angleterre) s'était fixé une caméra de type Gopro sur son casque. Il s'est filmé à 150 km/h avant, pendant et... après un choc qui va le tuer. Attention, ces images peuvent choquer.
Faut-il aller jusqu'à diffuser les images d'un vrai accident pour sensibiliser aux risques liés à la vitesse sur la route ? La question mérite d'être posée après la diffusion par la police britannique, en accord avec la famille de la victime, d'images chocs d'un vrai accident de moto dans une campagne de sécurité routière.L'accident a eu lieu en 2013, en Angleterre, dans le Norfolk. Ce jour-là, David Holmes, motard de 38 ans, est équipée d'une caméra de type Gopro fixée sur son casque. Son objectif : filmer sa vitesse et ses accélérations avec sa moto. On le voit rouler de plus en plus vite sur l'A47 (une route nationale et non autoroute). Il roule à environ 150 km/h, quand une voiture arrivant en face lui coupe la route pour tourner. Trop vite pour avoir la capacité de réagir ou de freiner. le choc est violent. David Holmes meurt sur le coup.
Si nous pouvons empêcher un seul accident, David ne sera pas mort pour rien
"Si nous pouvons empêcher un seul accident, David ne sera pas mort pour rien ". Un an plus tard, la mère du motard, Brenda Holmes, a décidé de rendre publique la vidéo filmée par son fils. Son objectif : sensibiliser les motards et lutter contre la course à la vitesse sur les routes.
"L'avantage d'utiliser ce genre d'images est que la personne qui regarde le spot se sent directement concernée, a déclaré Benoit Godart, le porte-parole de la Sécurité routière belge dans LaLibre.be, en réaction à la diffusion de ce clip. Mais, bien sûr, elle le serait tout autant par une mise en scène fictive qui aurait relaté le même accident."